Vous au piano, vous y pensez parfois…
C’est la fin de l’été, les plages vont se retrouver désertées. Les enfants vont reprendre le chemin de l’école. Un nouveau rythme va s’installer.
Chassons cette morosité !
La vie est belle, la rentrée, c’est l’effervescence, les projets, les bonnes résolutions, un nouveau départ.
Profitons-en (ce n’est pas trop tard !) pour nous jeter à l’eau !
Vous êtes adulte et cela fait combien de temps que vous vous dites : je ferais bien du piano, ce serait vraiment mon rêve : me mettre au piano et jouer, jouer ! Divinement bien !
Si j’en crois les résultats du sondage que j’ai réalisé sur Vive le Piano grâce auquel de nombreuses personnes se sont exprimées (un grand Merci à elles !), majoritairement des adultes, j’imagine, vous êtes 65% à dire que jouer du piano pour vous représente la réalisation d’un rêve d’enfant.
Ne serait-il pas temps de le réaliser ?
Alors vous, qu’est-ce qui vous retient de vous jeter à l’eau et de vous mettre ou remettre au piano ?
Vous craignez de perdre du temps ?
C’est souvent ce que me disent les adultes autour de moi qui parlent de reprendre le piano.
Passer du temps au piano pour certaines personnes serait au détriment d’autres choses plus importantes comme s’occuper de sa famille, de l’entretien de sa maison que l’on a déjà l’impression de négliger vu tout le temps passé au travail.
J’ai tellement d’autres choses à faire ! Je suis déjà bien occupé !
Ne serait-il pas temps (justement !) de revoir ses priorités et de prendre du temps pour soi ?
Je peux vous assurer qu’au final vous serez gagnant.
Car travailler son piano fait souvent autant de bien qu’une séance de méditation. Vous êtes tellement absorbé à jouer votre partition, que vous êtes dans un autre monde où le temps et les soucis n’existent plus…
Le piano coûte cher
J’ai déjà évoqué cette idée reçue sur le blog.
En effet, acheter un piano représente un coût de départ. Mais grâce aux progrès du numérique, on peut acquérir un clavier maintenant à un prix beaucoup plus doux.
Si on veut progresser, il faut passer aussi par des cours de piano avec un professeur.
Mais cela s’avère souvent moins onéreux qu’une sortie au restaurant par semaine.
Après, bien sûr, à vous de déterminer si vous préférez
- passer une heure avec un professeur pour étudier le morceau qu’il vous plaît,
- ou deux heures avec votre fiancé(e) (qui vous plaît aussi !) au restaurant.
Remarquez à la place, vous pourrez tout aussi bien lui jouer une romance au piano 😉
Et si j’étais nul au piano ?
C’est souvent LA raison principale qui freine un adulte qui souhaite débuter le piano.
Des questions telles que Vais-je être à la hauteur ?, Est-ce bien raisonnable à mon âge de me lancer dans pareille aventure ? reviennent très souvent dans le discours des adultes.
Disons clairement les choses. Personne n’est nul. Certains ont des facilités par rapport à d’autres. Mais en suivant une méthode de travail, le pianiste débutant arrive TOUJOURS à un résultat.
Je me souviens lorsque j’étais étudiante au conservatoire, j’étais persuadée lorsque je rencontrais ma prof dans la rue qu’elle se disait Ah, voici Claudine l’élève du mardi et ses fautes de rythme.
Mais non pas du tout.
Je sais maintenant que je suis prof à mon tour.
Je n’associe jamais un élève et ses défauts au piano. Au contraire, je déteste les étiquettes et je m’attends toujours à un résultat magnifique à chaque nouveau cours.
Comment cela va-t-il se passer ?
Le prof a-t-il conscience que je démarre de zéro malgré mon âge ?
C’est la crainte qui revient souvent dans la bouche des adultes :
Vous savez, je n’y connais rien. Je n’ai même pas les bases du solfège !
Je vous rassure de suite : vous pouvez apprendre le piano à tout âge.
Il suffit d’avoir dix doigts qui fonctionnent, d’être sincèrement motivé et de travailler !
Des études scientifiques ont même démontré récemment que contrairement aux idées reçues, on ne perdait pas nos capacités cognitives avec l’âge.
Et qu’il était tout-à-fait possible de les améliorer en s’entraînant à de nouvelles activités.
Alors pour vous rassurer, n’hésitez pas à poser les bonnes questions au professeur :
- Comment se déroule le premier cours de piano ? Souvent on se fait une montagne du premier cours. Or le prof a l’habitude des premiers cours et doit tout faire pour vous mettre à l’aise. C’est son rôle : bien expliquer et se faire comprendre ! Ne vous inquiétez pas, vous allez suivre ! Sinon un conseil : changez de professeur.
- La méthode que vous utilisez est-elle vraiment progressive ? Les méthodes pour adultes sont souvent trop rapides et trop compliquées. De même si votre nouveau prof vous propose dès le premier cours de jouer le prélude n°1 de Bach (parce qu’il est soit-disant facile et pour vous faire plaisir aussi), méfiez-vous. Vous allez apprendre le piano par mimétisme, c’est-à-dire sans méthode donc sans prendre conscience de ce que vous faites et en reproduisant juste les gestes de votre professeur (un peu comme sur un tutoriel sur Youtube). Vous risquez d’être perdu et de le rester longtemps !
- Avec quelle régularité dois-je suivre les cours et travailler chez moi ? Normalement un adulte débutant doit prendre des cours toutes les semaines afin d’être sûr de ne pas prendre de mauvaises habitudes et de rester motivé sur la durée. De même, vous devez vous astreindre à une discipline de travail qui sera le gage de votre réussite sur le long terme.
En conclusion, il n’est pas si difficile de se jeter à l’eau et de décider de se mettre au piano. Et comme je le disais dans un précédent article au piano, on ne peut pas savoir si on est doué tant que l’on n’a pas essayé !
Et vous, qu’est-ce qui vous rebute et vous freine dans votre démarche ?
Bonjour,
Et bien voilà, à bientôt 23 ans, je me suis lancée : je me mets au piano ! Ca fait environ 6 ans que je me dis que j’aurai voulu apprendre le piano et j’ai même grondé mes parents de ne pas m’avoir initié au piano lorsque j’étais petite ! J’espère rester motivée longtemps et trouver le temps nécessaire pour m’entraîner 🙂
Merci pour ce blog !
Bonjour,
Oui, il est vraiment temps que vous vous lanciez ! 😉
Et la pratique du piano ne peut que vous faire du bien !
Je me permets de faire cette remarque car j’ai fait un tour sur votre blog qui m’a bouleversée.
Merci à vous pour ce magnifique témoignage sur cette terrible maladie qu’est l’algodystrophie…
Je vous souhaite une excellente année dans tous les domaines et un bon piano !
Bonjour,
Depuis toujours j’ai été attiré, aimanté même, par le piano. Les voluptueuses notes qui s’enchaînent, se mêlent et au final créées l’édifice d’une musique ou d’une interprétation qui vous est propre.
Aujourd’hui, j’ai 26 ans et après avoir connu une peine incommensurable suite à un événement personnel, je décide de me lancer.
Ce rêve je suis à deux doigts de le réaliser. Je me suis renseigné (merci pour ce blog au passage qui m’a bien conseillé) et testé, de mes mains encore profanes, des claviers de pianos numériques. Le budget, les caractéristiques d’encombrement et de sons m’ont conduit vers cette piste. Comme je suis un passionné dans la vie, un impatient aussi, je compte en acquérir un dans les prochains jours. J’ai assez attendu !
Ce qui m’a rebuté dans l’apprentissage de cet instrument, c’est bien sûr l’idée préconçue selon laquelle il faut avoir pratiqué depuis toujours le piano et avoir baigné dedans dès sa plus tendre enfance. Mais j’ai confiance en moi et j’ai compris grâce à de nombreux retours d’expériences que je possède un atout de taille pour réussir : ma motivation !
Apprendre d’un instrument, c’est gratifiant, ça occupe l’esprit mais surtout ça permet de s’exprimer ! Je suis écrivain amateur à mes heures, et il est vrai que je crains aussi de manquer de temps, entre tout ça et mon travail. Mais il faut se donner le temps comme dit dans l’article et je suis prêt. Plus qu’à trouver des cours. J’espérais l’école de musique, mais s’il faut déjà avoir des compétences avant d’entrer…
Voilà et encore merci pour toutes les recommandations et l’esprit du blog qui donne envie de tout lire 🙂
@cedric
Bonjour Cédric
Merci pour votre commentaire et vos compliments.
Certaines écoles de musique acceptent les pianistes débutants adultes pour une pratique “amateur” (cela veut dire sans examens donc sans obtention de diplômes). Vous n’avez donc pas besoin de compétences spéciales.
Généralement, on propose aussi une formation accélérée en solfège aux adultes.
En tout cas, vous parlez tellement bien de la musique 🙂 qu’il ne vous manque plus que la pratique instrumentale pour la sentir du bout des doigts !
Il est vrai que la motivation reste un élément majeur, nous en parlerons bientôt sur le blog (dès que j’aurai plus de temps devant moi).
A bientôt !
Bonjour Claudine,
je laisse ce commentaire ici parce que c’est impossible dans les pages consacrées aux instruments.
J’ai enfin acheté un P45, je me suis jeté à l’eau concernant l’acte d’achat. Je l’ai depuis trois mois maintenant. Si des lecteurs de votre blog s’intéressent à ce produit, mon comm pourra les intéresser.
J’en suis très satisfait. Je l’ai acheté au Centre Chopin, pour la raison que je leur ai beaucoup cassé les oreilles en y allant sans rien acheter mais en essayant leurs pianos acoustiques, alors ils méritaient bien ça en dédommagement. Mais Woodbrass est aussi peu cher, Paul Beuscher a l’air bien aussi, et Thomann, etc.
Seule remarque : il est garanti trois ans mais je ne sais pas comment fonctionne la garantie. Le vendeur a manifesté des signes d’impatience quand je l’ai interrogé et il n’y a rien sur le site de Yamaha à ce sujet. Car si je dois l’emporter à l’autre bout de Paris en cas de pépin, ça risque de ne pas le faire, il est assez lourd.
Mais pour le moment il fonctionne très bien. Autre remarque : il ne possède que dix sons mais on peut les mixer deux par deux, cela en fait une cinquantaine en tout. Et parmi ceux-ci, quelques-uns sont vraiment bien (piano + clavecin par exemple).
J’ai aussi acheté un pied en X double barre, il se range facilement et est très stable.
Petit hic : le pied est stable mais le clavier ballotte dessus. J’ai réglé le problème avec des lainages, qui amortissent le contact.
Alors effectivement, les hauts-parleurs se trouvent sous le clavier. C’est bizarre comme conception et il faut éviter de le poser sur une table car les sons seront étouffés. Avec le pied en X il n’y a aucun problème.
Pour mon logement minuscule le son est suffisamment puissant. On peut toujours le relier à une chaîne si on veut un son plus fort.
De même on peut le relier à un ordi si on veut s’enregistrer.
Je le range debout contre le mur, dans une housse.
J’en conseille l’achat pour toute personne qui veut un instrument de bonne qualité sans y mettre trop cher. Il sera toujours temps ensuite, si on aime ça et qu’on veut continuer, d’acheter un instrument meilleur et plus cher, qu’on aura pris le temps d’identifier selon ses goûts, son budget…
Je peux juste, pour finir, comparer avec une work-station que j’avais empruntée en bibliothèque au début de l’année. La work ne possède que 61 touches et le toucher est très léger. Les possibilités de sons sont énormes, plus d’une centaine disponibles et avec la possibilité d’en créer. On peut y brancher un micro et chanter, en fait, on peut mixer tout un orchestre piste par piste, car les sons reprennent ceux de tous les instruments existants. C’est un autre matériel, qui sert à autre chose. Pour ma part j’ai beaucoup aimé jouer votre Ostinato avec le son “cloches”, c’était magique (hormis mes fausses notes, of course)…