Le secret de réussite de l’adulte débutant le piano

pianiste
 L’adulte débutant le piano (peut-être en raison du retard qu’il pense avoir pris sur les enfants qui débutent) estime à un moment donné de son apprentissage même parfois avant même d’avoir commencé le piano, que “c’est dur ! ” .
Comme si la dette Temps pesait en quelque sorte sur ses épaules et se rappelait sans cesse à sa conscience.
 
Ainsi, d’entrée de jeu, l’adulte débutant se met dans un état d’esprit négatif qui influe forcément sur ses performances. En effet expliquez- moi comment des pensées telles que “je ne vais pas y arriver”, “je ferai mieux d’arrêter maintenant”, “je suis nul(le)” (vous vous reconnaissez !)  peuvent aider à la décontraction et à la fluidité du jeu ?

Cependant fort heureusement en règle générale l’adulte débutant le piano s’en sort très bien.

 

Alors quel est le secret de réussite de l’adulte débutant le piano ?

En fait, ce secret repose sur six attitudes  de l’adulte face au piano qui font qu’il réussit à vaincre tous les obstacles qui se présentent.

  • Il est concentré sur son objectif tout en restant dans la mesure du possible détendu. Il avance vaille que vaille et fait ce qu’il a décidé. Il ne perd pas de temps à réfléchir, à s’interroger sur le pourquoi du comment, à comparer la situation avec des expériences passées. L’apprentissage du piano pousse à laisser tomber les barrières psychologiques autant voire plus que la pratique d’un sport. Car il faut être dans la concentration et la détente. Il faut se laisser aller et en même temps savoir ce que l’on fait. Quelle autre activité humaine est aussi ambivalente ? Peut-être la conduite automobile. Tout repose sur la concentration du conducteur (un accident est si vite arrivé !) et en plus on est très décontracté car l’on fait plein d’autres choses en même temps, on se fait même plaisir en écoutant de la musique ou en discutant avec quelqu’un.
  • Il suit une méthode de travail. Même un adulte doit passer par les bases (apprendre la lecture des notes et développer entre autres l’indépendance des mains) et s’astreindre à une rigueur de travail. Il peut alors grâce à son intelligence et sa grande motivation aller plus vite que l’enfant. Mais on est obligé de procéder par les mêmes étapes et commencer par le début. Par conséquent  jouer le “Morceau de ses rêves” n’est pas envisageable dès le premier cours de piano.
  • Il est persévérant. Tout comme l’enfant qui apprend à lire et écrire en CP et qui met du temps avant de lire correctement une phrase puis un texte. Il faut y aller pas à pas… et…. ne pas se décourager !
  • Il travaille ! La régularité de la pratique instrumentale fait la différence entre deux adultes débutants motivés. Il est clair qu’entre les contraintes de sa vie professionnelle et familiale, il n’est pas facile de trouver un peu de temps pour se mettre tous les jours devant son piano. Mais quand on prend ce temps, les progrès sont tellement flagrants que cela vaut vraiment la peine d’essayer !
  • Il ne s’épuise pas à la tâche.

Un bon pianiste même adulte débutant doit rester un pianiste heureux !

Donc ne vous forcez pas à travailler si vous n’avez pas envie et SURTOUT ne travaillez pas pendant des heures pour rattraper un soi-disant retard ou parce que vous avez du temps devant vous et qu’il faut en profiter. Cela ne sert à rien. Tout comme pour l’enfant, la concentration ne peut pas être optimum sur une longue période. Il vaut mieux se concentrer sur quelques mesures du morceau pendant 10 minutes que sur le morceau en entier pendant une heure !

  • Il accepte d’avancer à son rythme. Il n’y a pas de normes au piano que ce soit pour l’adulte débutant  ou l’enfant. Certains avancent vite au début et stagnent plus par la suite. Certains ont plus de difficultés à se décontracter, ont les doigts raides et du mal à enfoncer les touches. D’autres n’arrivent pas à jouer mains ensemble. Rien n’est figé et on finit à force de persévérance par venir à bout de tous ces problèmes.

En conclusion, le piano, ce n’est pas si dur ! Ni pour l’enfant, ni pour l’adulte débutant. Il faut juste se mettre en position de réussir en suivant ces différents points et en acceptant l’idée que cela prenne du temps mais sans pour autant s’arracher les cheveux !

Et vous, si vous êtes adulte débutant, qu’en pensez-vous ? Arrivez-vous à surmonter vos difficultés au piano ?

57 Commentaires

  • Je viens de comprendre enfin comment progresser au piano lorsqu’on est adulte….
    Indispensable et rassurant lorsqu’on s’engage dans cette nouvelle aventure si enrichissante
    Merci

    • En effet, Hervé !
      Commencer le piano à l’âge adulte suppose une certaine “discipline” de travail mais ce n’est pas pas forcément plus difficile que pour l’enfant, si l’on consent à lâcher prise avec ses “à-priori”.
      Et comme vous le dites si justement, c’est une expérience très enrichissante qui ouvre l’esprit sur de nouvelles sensations et qui procure de grandes satisfactions lorsque l’on réussit à monter un morceau et à le jouer parfaitement (c’est-à-dire comme on rêverait de l’entendre…) !
      Merci pour votre commentaire et à bientôt !

      • Oui, c’est vrai, c’est ma quatrième année et je suis fière chaque année de participer à un concert. Pour y arriver, il faut pratiquer un peu chaque jour, avoir des cours de solfège, écouter les conseils du prof et insister là où nous buttons. Le violon est l’instrument le plus difficile, en deuxième c’est le piano. Ce n’est pas si facile que cela. Certains confondent savoir jouer quelques accords et en jouer vraiment. C’est notre travail assidu qui nous récompense

  • Bonjour !

    Je suis un faux débutant car j’ai étudié la guitare classique pendant quelques années et je créer des idées musicales sur ordinateur en utilisant un clavier. Afin de pouvoir composer convenablement, j’ai décidé, il y a plus d’un an de cela, de prendre des cours de piano classique. J’ai 41 ans et je trouve que l’instrument est très agréable comme moyen de composer et se faire plaisir. A tout âge, il est très facile de commencer à jouer d’un instrument. Il suffit d’un peu de temps et de la passion.
    Bon courage à tous !

    • @arnaud
      Bonjour et merci pour votre témoignage… positif !

      Votre commentaire rejoint ce que j’écris dans mon article : le piano, c’est facile et à la portée de tout le monde.
      Ce n’est pas une question d’âge, il faut avant tout “s’autoriser” et se donner les moyens !

      A bientôt !

  • Bonjour Claudine,

    Je suis “tombé” sur votre site par hasard, j’ai 63 ans et j’ai débuté le piano … hier avec un prof sympa de premier abord, je vais lire les articles de votre site, j’espère qu’ils m’apporteront ce que je cherche … en attendant, j’écoute Dark Intervals de Keith Jarrett, aucune ambition pour ce qui me concerne ;o)

    Bien cordialement,

    Max

    • @max-valems
      Bonjour Max

      Bienvenue sur Vive le Piano et merci pour votre commentaire.
      Si vous débutez, vous ne jouerez peut-être pas comme Keith Jarret tout de suite, surtout que lui danse en jouant ;). Personnellement, j’adore My Song.
      Mais bon, vous pourrez vous faire plaisir tout de même ! C’est ce que je vous souhaite

      Bon piano et bonne journée !

  • Bonjour,

    je suis professeur de piano moi aussi, et en cherchant sur internet un guide d’achat de pianos numériques pour un de mes élèves, je suis tombé sur votre site que j’ai trouvé très bien fait.

    Par curiosité, je suis allé lire d’autres articles tout aussi intéressants, qui laissent transparaitre votre amour de notre beau métier.

    Je voulais juste vous féliciter pour le travail accompli sur le site, et vous souhaiter à vous et vos élèves de belles années de musique !

    Confraternellement,

    Guillaume

    • @guillaume
      Bonjour Guillaume,

      Merci pour votre visite et votre gentil commentaire.

      C’est vrai que nous avons beaucoup de chance d’exercer ce beau métier, c’est ce que je me dis aussi tous les jours !

      A bientôt !

    • Bonjour Guillaume, si vous vous intéressez vraiment à l’enseignement du piano pour tous les âges, je vous conseille le livre d’Agnès Forestel, “commencer le Piano après 60 ans c’est possible”, un vrai pépite c’est passionnant et ça donne envie d’être votre élève

  • Rebonjour !
    Je termine doucement ma 2e année de piano. Des études, un peu de hanon chaque jour, du déchiffrage (je commence toujours par le déchiffrage car cela nécessite plus de concentration) et je conserve mon petit répertoire…de bach, des morceaux du livre d Anna, je remarque que le temps passe de plus en plus vite et il devient facile de travailler 2 petites heures par jour. Bon courage ?

    • @arnaud
      Bonjour Arnaud,
      Quelle application et quelle progression, bravo !
      C’est vrai que le temps passe très vite au piano 🙂
      A bientôt !

  • Bonjour Claudine
    Je viens de découvrir avec bonheur votre site (et vos encouragements).
    Vos explications sont claires et ludiques.
    Je débute le piano, j’ai bientôt 67 ans et bien que très tentée depuis toujours je n’avais jamais osé tenter l’aventure.
    Ce qui me retenait…. le solfège! Eh oui, non le piano c’est pas “trop”dur mais le solfège SI!
    Quand ma fille a commencé le violon à 7 ans, j’ai essayé d’apprendre en même temps mais j’ai été perdue des le début car je n’arrivais pas à repérer les notes sur la portee.
    Avec votre méthode j’espère y arriver, car bien que j’arrive (pour l’instant) à suivre au piano, pour jouer en lisant la partition c’est souvent “je monte de 2 notes, je reviens sur la première, la suivante est dièse 3 en dessous” ,bref, je triche car ça ne veut pas rentrer. Mais je sais bien que ça ne pourras pas durer et que bien vite je vais bloquer.
    Bien qu’éleve au conservatoire avec un prof super gentil, il ne peux apprendre a ma place et je cherche sur le net des ficelles pour m’aider a memoriser ces fichues bestioles.
    Je suis enchantée de votre blog auquel je viens de m’inscrire et dont j’espère beaucoup.
    Merci du temps que vous y passez et de vos “petits trucs” pour avancer.
    Je ne manquerais pas de vous tenir au courant sur l’efficacité de vos enseignements.
    A bientôt et encore merci

    • Bonsoir Arlette,
      Merci pour votre gentil commentaire !
      Je vous assure que cela vaut le coup de se pencher une bonne fois pour toutes sur la lecture des notes plutôt que d’essayer de trouver des petits arrangements en comptant les notes les notes les unes par rapport aux autres. C’est beaucoup moins fatiguant !
      Imprimez les pdf que je mets à votre disposition sur le site en clé de sol et fa, lisez un peu tous les jours et vous m’en direz des nouvelles !
      N’hésitez pas à revenir vers moi si vous avez des soucis ou des questions.
      A bientôt !

  • Bonjour je suis tombé sur votre site très intéressant, car j’ai acheté un piano synthétiseur. Je suis débutant en piano j’ai 31 ans , j’ai du mal à jouer avec les mains ensemble et aussi je suis perdu au niveau des notes de musique. Mais je suis très motivée à apprendre le piano depuis tout l’enfance. Avec persévérance j’espere Réussi à progresser petit à petit.

    • Bonjour,
      C’est vrai qu’au début, on peut avoir l’impression d’être débordé par toutes les informations à absorber en même temps.
      Mais je dirai qu’il ne faut pas se laisser impressionné et faire comme vous le dites et accepter de progresser petit à petit…
      A bientôt !

      • Bonsoir et merci de m’avoir répondu, j’ai réussir comment lire le solfège la clé de sol et la clé de fa. Je prendre un agréable de plaisir de lire et recopier les partitions en écrivant, do re mi etc et de jouer comme ça je m’y familiarise les notes.

  • Je suis en partie d’accord avec ce genre d’articles mettant en avant les nouvelles pédagogies musicales, qui permettraient de débuter la pratique d’un instrument de musique à tout âge. Je dis en partie car si effectivement on enseigne bien mieux aujourd’hui que par le passé, un adulte reste un adulte, avec son bagage éducatif et émotionnel. J’ai commencé le piano à 32 ans, j’en ai 64 aujourd’hui et j’ai toujours pratiqué assidûment, avec des professeurs pendant 10 ans. Aujourd’hui, dès lors que j’aborde de nouveaux morceaux, c’est toujours aussi laborieux. J’essaie en ce moment de jouer “sleep away” de Bob acri et je trouve cela hors de ma portée, ce qui me parait anormal après 30 ans de pratique. Je veux bien admettre que je ne suis pas doué mais je n’ai jamais rencontré d’adultes ayant commencé sur le tard et jouant facilement ce genre de morceaux. Tout cela pour dire que nous autres adultes avons de véritables blocages dont il est bien difficile de se défaire, et ce, malgré les meilleures approches psychologiques. Tous les conseils donnés dans cet article sont excellents, pour autant il sont difficiles à mettre en pratique. Essayez par exemple d’être concentré mais détendu, seul l’enfant y parvient. Ceci dit, j’invite tout de même les adultes intéressés à tenter l’expérience qui reste une aventure enrichissante. Mon commentaire n’est donc pas destiné à décourager les éventuels candidats, juste à les prévenir que contrairement aux apparences, le piano, c’est difficile pour un adulte.
    J.marie

    • Bonjour et merci pour votre témoignage sur vive le piano.

      Je persiste à dire et à croire que le piano est accessible à tout le monde quel que soit son âge mais à la condition, bien sûr, d’être motivé et surtout d’être bien encadré.
      Pour la petite histoire, en ce moment, j’ai une élève adulte, très motivée et qui a fait 5 ou 6 années de piano en cours particuliers chez une autre prof avant de venir chez moi. Lorsqu’elle m’a montré ses partitions, je me suis dit “Super ! Elle a un bon niveau, elle n’a pas perdu de temps !”. Et quand je lui ai demandé de me jouer une partition de Debussy, je crois, elle m’a répondu, “je ne peux pas, je n’en suis pas capable”. Et elle m’a expliqué qu’elle finissait par réussir à monter tous ces morceaux mais qu’elle n’y comprenait rien et qu’elle les oubliait aussi vite et que donc elle avait la sensation de ne savoir aucun morceau, en tout cas de n’en maîtriser aucun sur le bout des doigts.
      En lui posant quelques questions basiques sur le chiffrage des mesures, la pulsation, les doigtés, les déplacements, je me suis vite rendue compte qu’elle avait des lacunes en solfège et en technique instrumentale qui la pénalisaient pour le déchiffrage et l’interprétation des morceaux.
      Donc nous avons étudié des morceaux plus simples que je lui ai expliqués en détails et elle est en train de prendre confiance en elle et en son jeu.
      Ce n’est pas tout d’apprendre à jouer un morceau au piano, il faut aussi développer des compétences et de la confiance qui permettent d’aller de l’avant. Et pour cela, l’élève doit avoir plusieurs cordes à son arc.
      C’est donc au professeur de prendre le temps d’expliquer le fond des choses et donc d’aider pleinement l’élève en lui expliquant TOUT ce qu’il doit savoir.

      Donc pour en revenir à vous, après 30 ans de pratique de piano, il n’est en effet pas normal que vous trouviez laborieux le déchiffrage d’un morceau tel “Sleep away” de Bob Acri qui n’est pas très difficile mais qui demande une bonne maîtrise des déplacements d’octave ainsi qu’un excellent sens du rythme. Ce qu’il faut qu’il comprendre, c’est l’architecture du morceau, quelles sont les différentes phrases comment s’agencent les différentes formules rythmiques et surtout il faut compter à haute voix ! Sans rythme, le jazz est vain, la pulsation doit donc être solide et c’est ce qui fera toute la différence.
      Mais bon, je ne me permettrai pas de vous donner des conseils, ne connaissant pas votre niveau exact. En effet c’est seulement en écoutant et regardant la personne jouer que l’on se fait une idée réelle de son niveau.
      Je comprends très bien vos arguments, et c’est vrai que parfois quelques adultes développent des blocages qui leur font abandonner la pratique du piano.
      Mais souvent ces blocages ne sont pas liés à un frein psychologique ou à un problème de détente musculaire mais plutôt à des problèmes de dyslexie ou de motricité fine non résolus dans l’enfance.
      D’ailleurs, contrairement à ce que l’on peut penser, certains enfants sont obligés d’arrêter aussi pour les mêmes raisons.

      Sinon en France, l’apprentissage du piano à l’âge adulte connait un léger essor ces dernières décennies. Mais il y a encore peu de places pour les adultes dans les écoles de musique et conservatoire. Et les méthodes pour adultes sont souvent incomplètes et très complexes sous prétexte que l’adulte est censé comprendre mieux et plus vite.

      Enfin, le côté positif, c’est que même si vous vous considérez comme pas doué, vous persévérez ! C’est l’essentiel !

      A bientôt !

      • Merci beaucoup Claudine pour votre réponse très complète et très bien argumentée. Je tiendrai compte de vos remarques, chaque professeur apportant quelque chose à un élève. Compter, dites-vous, tout à fait d’accord avec vous, ayant personnellement constaté que cette façon de faire installait le bon rythme une fois pour toute. Ceci dit, dans certains morceaux comme celui précité, il est très difficile de compter des noires, des croches et des doubles croches. Quant au métronome, je n’y arrive pas, c’est pour moi plus un objet de torture q’une aide. Lorsque j’ai débuté le piano dans les années 80, j’ai eu la chance de croiser un jour, par hasard, un professeur qui m’a encouragé à commencer malgré mon appréhension. Mais sur la place qui comptait de nombreux professeurs, il était le seul à vouloir tenter l’expérience avec des adultes, tous les autres, je dis bien tous, refusaient au prétexte que c’était voué à l’échec. Aujourd’hui encore, quand je repense à lui, c’est avec une immense reconnaissance. Tout ça pour dire que je ne regrette rien et que tous les jours et malgré tout ce que je viens de dire, j’éprouve un immense plaisir derrière mon piano. A l’occasion, et pour tous les intervenants de ce site, pourriez-vous nous expliquer comment font ces pianistes de groupes de rock (par exemple) que l’on voit fleurir un peu partout qui de leur propre chef avouent ne pas avoir appris la musique et qui se tiennent pourtant derrière leurs claviers avec une décontraction déconcertante et parfois même debout, quand on sait combien c’est déjà si difficile de jouer assis. Font-ils n’importe quoi, je ne l’envisage pas, jouent-ils des accords très simples ou sont-ce tout simplement des surdoués ? je me souviens qu’un de mes professeurs m’expliquait qu’il y a d’autres méthodes que celles connues en Europe pour aborder le piano et que lui l’avait appris en 6 mois en Australie. De fait, il se mettait au piano et à partir de n’importe quelle mélodie était capable d’adjoindre un accompagnement ad hoc avec une facilité qui donne envie. Mais Il pouvait faire de même avec une guitare. Tout ça pour dire que bien que n’ayant aucune compétence dans le domaine pédagogique musical, je trouve les enseignements classiques très besogneux face à certaines autodidaxies.
        Voilà, peut-être que l’on va encore progresser dans l’apprentissage pour adultes et ce grâce à ces sites ou chacun peut livrer sa propre expérience.
        Merci en tout cas
        cordialement
        J Marie

        • Quand je parlais de compter à haute voix, je sous-entendais de compter à la noire, c’est-à-dire de noter la pulsation directement sur la partition. Ainsi nous sommes ici dans un morceau à 3 temps. Comme vous dites, il y a des noires, des croches, des double-croches et aussi des triolets, ainsi que des blanches et des noires pointées. A chaque temps, correspond une valeur ainsi une noire est égale à deux croches qui sont égales à 4 double-croches etc… Allez voir ma vidéo sur les valeurs de notes Je ne pourrai pas tout vous expliquer dans un commentaire. Mais le plus important est vraiment de poser les temps et après on est plus en mesure de comprendre la partition.

          J’ai rencontré beaucoup de musiciens talentueux autodidactes mais ils avaient tous en commun un excellent sens du rythme.
          Et tout le monde peut réussir à “bricoler” des accords mais le rythme soit on l’a dans la peau soit on doit travailler pour le ressentir.

          Sinon pour en revenir à l’enseignement musical pour les adultes au piano, je trouve que c’est très formateur mais en effet très difficile pour l’enseignant (c’est souvent pour cela qu’ils ne recherchent pas spécialement les élèves adultes).
          Car un adulte qui ne comprend pas va le dire tout de suite et risque d’avoir du mal à sortir de son raisonnement. Alors qu’un enfant ne va pas mettre de mots sur son problème et va essayer de faire avec ce qui suit.
          Pour citer un dernier exemple, un élève adulte m’a dit récemment, je ne comprends pas pourquoi le 1er temps démarre sur la 1ère note de la mesure. En effet, pourquoi on dirait 1 dès le début et pas 0 ? C’est vrai que ce n’est pas très logique.
          Et je me suis rendue compte en interrogeant une petite élève qu’elle non plus, n’avait pas compris cette logique mais faisait avec.
          La musique fait appel à des raisonnements mathématiques qui sont quelque peu abstraits et l’adulte a la fâcheuse habitude de se reposer sur ce qu’il connaît, sur son expérience (ce qui est tout à fait normal) mais dans une situation d’apprentissage c’est ce qui le freine et le fait se crisper involontairement.

          Ainsi comme je vous le disais plus haut, on peut apprendre le piano sur le tard mais cela prend parfois plus de temps que pour les enfants.

          Cordialement

          • Sans vouloir monopoliser la parole, je trouve ces échanges très fructueux et sans doute autant pour le professeur (le sachant) que l’élève (l’apprenant) car ils permettent au premier de mieux cerner les “pathologies” des seconds et ainsi d’améliorer son approche pédagogique. C’est un échange gagnant gagnant. Je suis allé voir votre vidéo, très bien faite. Mais je connais parfaitement la théorie musicale, à commencer par la valeur des notes ou des silences ; je peux aussi, au premier coup d’œil, reconnaitre la tonalité d’un morceau et tout le reste. J’ai même étudié les fréquences des notes et sais que le LA de référence est de 440 vibrations à la seconde soit 440 hertz. Je dirais donc que mes handicaps ne viennent pas de lacunes théoriques, j’aurais au contraire tendance à trop intellectualiser la musique. Mon fils qui a commencé le piano en même temps que moi, mais lui avait 8 ans à l’époque est incapable aujourd’hui, à 38 ans, de vous dire s’il est en sol majeur ou en mi mineur mais il vous jouera des œuvres très difficiles avec brio. Il ne se pose aucune question, en d’autres termes, il n’en fait pas tout un fromage ! certes il sait lire une partition mais il écoute essentiellement et il restitue, un point c’est tout, en tout cas, c’est ce qu’il me dit et il souffre pour moi ( c’est toujours lui qui parle) en voyant tous les efforts que je déploie pour un si piètre résultat. Et à ce sujet, il est bon, me semble t-il, de rappeler ceci : l’enfant utilise l’hémisphère droit de son cerveau, celui de l’intelligence intuitive, alors que l’adulte utilise le gauche, siège de l’intelligence analytique. Pourquoi utilise t-il celui-ci, eh bien parce qu’on lui a appris à l’école, tous les apprentissages reposant sur le raisonnement. Certes l’enfant devenu adulte utilise aussi son hémisphère gauche mais sollicitera toujours le droit pour la musique puisque cela en a toujours été ainsi. D’où toutes ces questions que vous posent vos adultes et non les enfants et que vous avez évoquées à propos du comptage du temps. Une similitude peut être faite avec les langues étrangères. Une personne illettrée peut très bien parler 5 langues étrangères, cela n’est pas incompatible mais elle ne saura pas les écrire ou les lire. Donc revenir à nos instincts premiers, peut-être est-ce là la clef de notre désinhibition.
            encore merci
            cordialement
            J Marie

  • Bonjour Claudine,
    A la retraite depuis un an (j’en ai 61), je souhaite me remettre au piano. J’ai pris quelques cours il y a une trentaine d’années. Mais comme beaucoup de personnes, le travail, les enfants, font que je ne me suis pas donnée les moyens de travailler de façon assidue. Et pourtant, lorsque je m’efforçais de travailler 5 ou 6 jours durant, je m’apercevais que je progressais. Bref, du temps, maintenant j’en ai. Je voulais savoir ce que vous pensiez du déliateur ?
    Merci à vous.
    Sylvie

    • Bonjour Sylvie,
      Merci pour votre commentaire !
      C’est sûr que la régularité dans sa pratique est indispensable si l’on veut progresser rapidement au piano.
      Maintenant que vous avez plus de temps, vous allez faire des pas de géant(e) !
      Pour répondre à votre question sur le Déliateur (ou Hanon) qui sont des exercices mécaniques censés vous apporter le délié des doigts, je ne le préconise pas du tout à mes élèves.
      Pour trois raisons principales :

      • ces exercices peuvent engendrer des crispations et de la raideur dans le bras, quand la détente n’est pas au rendez-vous. Ce qui est souvent le cas lorsqu’on débute le piano.
      • Par leur aspect mécanique, ils ne favorisent pas la concentration et la conscience digitale.
      • On joue rarement à l’unisson au clavier, donc ce n’est pas intéressant pour travailler l’indépendance des mains

      Il vaut mieux travailler des études mélodiques de Czerny qui ne sont pas difficiles à déchiffrer et qui vous permettront à la fois de travailler vos doigts et l’indépendance de vos mains tout en suivant une ligne mélodique.

      Bonne journée !

  • bonjour Madame

    J’ai réussi à donner envie à ma petite fille de 9 ans d’apprendre le piano.

    La classe de l’école de musique de notre ville est complète !
    alors nous avons commencé à travailler ensemble : je “l’aguiche” en lui proposant des partitions simplifiées et accessibles – en apprenant le solfège en même temps –

    je viens de découvrir votre site ce jour (en cherchant des informations) pour apprendre la clef de fa par exemple etc… notamment l’entrainement progressif.
    (j’y reviendrai plus tard pour ma petite fille)

    je vous appelle “A L’AIDE” ! S.O.S.
    et je me permets d’abuser de votre gentillesse ….. j’ai besoin d’un conseil :

    j’ai un certain nombre de partitions que j’aime mais je ne sais pas comment m’organiser pour les travailler, je me disperse. “je ne sais par quel bout commencer”

    je ne sais pas comment organiser le temps disponible pour le piano : c’est vraiment “brouillon” dans “ma tête musicale” et mes partitions ……

    j’ai appris le piano petite ….. j’ai retrouvé un piano il y a quelques temps. (la retraite a du bon !!)
    (les très nombreux déménagements ne m’avaient pas permis de garder un piano)

    avec mes plus vifs remerciements
    mes respectueuses salutations

    Edith

    • Bonjour Edith

      Quel magnifique projet de reprendre le piano tout en initiant votre petite fille !
      je dirai que vous êtes sur la bonne voie.
      Car paradoxalement, il n’y a pas plus formateur que d’enseigner soi-même la matière pour laquelle on souhaite devenir expert.
      En effet, cela oblige à se poser les bonnes questions et à se mettre à la place de l’apprenant.

      Aussi, le meilleur conseil que je puisse vous donner pour l’instant si vous souhaitez mieux vous organiser et progresser.
      C’est de commencer simplement. Comme vous faites avec votre petite fille !
      C’est à dire une partition simple avec des objectifs bien définis un peu tous les jours.
      Je détaille la procédure à suivre dans cet article.

      L’organisation au piano fera l’objet d’un article complet très prochainement.

      A bientôt !

  • Merci Claudine pour vos encouragements. Au cours de ces 35 dernières années passées derrière mon clavier – j’ai commencé à 30 – j’ai tenté d’analyser les raisons à l’origine de toutes ces difficultés rencontrées par l’adulte et si largement commentées. Toutes les réponses apportées, bien qu’exactes, me laissent cependant insatisfait. Car enfin, après avoir pris des cours pendant 10 ans, avoir eu au moins 5 professeurs, avoir suivi assidûment et sérieusement les cours, avoir travaillé régulièrement, aujourd’hui, même si je me débrouille sur des morceaux appris par cœur, les morceaux connus mais lus restent imparfaits par manque de fluidité. Il y a toujours un doigt qui glisse à côté de la touche et des micro arrêts. De plus, même un morceau connu peut poser problème lorsqu’il est abandonné quelque temps. Progresse-je encore ? j’ai la faiblesse de le croire mais ça n’est pas flagrant. A côté de cela, j’ai mon voisin qui n’a jamais appris le piano et qui joue parfaitement bien sur son mini clavier, de tous ses doigts à la fois, avec une décontraction déconcertante. Alors quand je vois ça, je m’interroge et me dis ” et si la clef du succès était ailleurs et non plus que dans une apprentissage académique ? ” . Je sais que j’ai un défaut qui consiste à jouer de nombreux morceaux à la suite sans être capable de m’en tenir à un seul jusqu’à ce qu’il soit parfait. C’est la méthode dispensée aux enfants dans les écoles de musique. Ils restent 3 mois sur un seul morceau. Le risque, c’est qu’on se lasse. Bref, tout ça pour dire que le piano, ça n’est pas une mince affaire et d’aucuns prétendent que ce n’est pourtant pas l’instrument le plus difficile. En effet, il n’y a pas besoin de faire le son comme sur une guitare.
    A l’occasion, merci de nous dire si vous donnez des cours en ligne.
    Merci pour tout en tout cas.
    JM

    • Bonjour Jean-Marie

      Merci pour votre témoignage.

      Vous n’êtes malheureusement pas la seule personne à trouver que le piano c’est difficile.
      Les enfants trouvent que c’est dur parce qu’il faut travailler, les adultes parce qu’ils travaillent et n’y arrivent pas.

      Actuellement, j’ai en cours à Poitiers autant d’élèves enfants qu’adultes.
      Donc je connais bien les difficultés d’apprentissage de chacun.

      Et je peux vous dire que, la progression au piano c’est vraiment une question d’état d’esprit.
      L’enfant entend les conseils de son prof, comprend plus ou moins et agit en fonction de ce qu’il a entendu et compris. Donc, sur les 2 conseils qu’il a entendus, il n’en fera qu’un qu’il a compris. Et il va avancer plus ou moins rapidement.

      L’adulte, lui, entend les conseils de son prof mais applique immédiatement un filtre lié à son expérience de la vie et de situations passées. “Moi, je sais, ce qui fonctionne avec moi, je vais faire à ma façon”. Il fait donc à sa façon et n’avance pas.

      Je suis désolée de vous dire cela Jean-Marie mais vous êtes victime de votre “filtre”. D’ailleurs vous l’avouez à demi-mots à la fin de votre commentaire.

      J’espère ne pas vous avoir blessé en vous disant cela 🙂

      Bonne journée !

      • Merci Claudine et non, vous ne m’avez pas du tout blessé ; bien au contraire, je préfère de loin les réponses franches qui font avancer à celles plus polies mais stériles. Je comprends ce que vous voulez dire par “filtre” mais je peux vous assurer que c’est bien souvent inconscient. Car j’ai toujours eu confiance en mes professeurs, tous différents mais tous excellents, et je suivais leurs conseils au pied de la lettre, mais sans doute maladroitement. La seule chose dont je suis désormais à peu près sûr, c’est qu’effectivement, il faut s’en tenir à un seul morceau jusqu’à ce qu’il soit parfaitement joué, et cela peut prendre plusieurs mois. Attention, c’est rébarbatif mais j’ai constaté qu’un morceau ainsi appris restait gravé à jamais en mémoire. Il convient de préciser, à ce sujet, que l’apprentissage du piano, et surtout la lecture d’une partition fatiguent énormément ; personnellement, je fais régulièrement des breaks avant d’y revenir. Après, quand le morceau est parfaitement su, sa reproduction est plus de l’ordre de l’automatisme que du raisonnement. J’ai eu la chance dans ma vie de rencontrer un jour, tout à fait par hasard, une pianiste internationale – je tais son nom car elle donne toujours des concerts – qui m’a dit confirmé qu’il s’agissait bien d’automatismes, bien entendu appris tout au cours de très longues années d’apprentissage et de répétitions. A tel point, m’a t-elle précisé que si dans la salle, une personne vient à faire du bruit – une pièce de monnaie qui tombe par terre, a t-elle pris comme exemple, eh bien cela peut énormément déconcentrer et nous casser ces automatismes. Tout cela recoupe ce que je pense désormais. Il faut apprendre correctement jusqu’à ce que tous nos gestes deviennent naturels et quasiment irréfléchis. Mais le savoir est une chose, le faire en est une autre. Et puis je me dis que dans le monde des adultes, je ne suis sans doute pas le pire car de toute “ma carrière”, je n’ai jamais eu l’occasion d’écouter de vrais adultes débutants devenus des virtuoses du piano ; si c’était fréquent, ça se saurait…
        Bon courage donc avec vos adultes ; quand j’avais 30 ans et que je souhaitais m’y mettre, j’ai difficilement trouvé un professeur, la plupart ne prenaient que des enfants, prétextant que c’était peine perdue avec les adultes. Les choses ont bien changé et c’est tant mieux mais ces anciens profs n’avaient peut-être pas totalement tort.
        Merci pour votre écoute qui fait du bien
        cordialement
        Jm

        • Bonjour Jean-Marie,

          En effet, le “filtre” est inconscient chez l’adulte.
          Car l’adulte au piano veut et croit bien faire, il se connait bien (mieux que l’enfant en tout cas !) et veut gagner du temps (toujours par rapport à l’enfant).
          Sauf que l’adulte n’a pas de capacités magiques qui puissent lui permettre d’outrepasser un apprentissage traditionnel.
          D’ailleurs, ce phénomène est largement exploité par les méthodes de piano pour adultes.
          Car elles proposent toutes des morceaux qui sont censés permettre à l’adulte d’avancer vite et bien dans son apprentissage du piano.
          Comme si en étant plus grand, l’adulte était forcément un surdoué du piano !
          Or c’est rarement, ce qu’il se passe.

          Donc, oui, il faut du temps pour maîtriser tous les rouages de la technique instrumentale pour qu’ils fassent partie intégrante de nous.
          Mais on peut prendre certains raccourcis (d’où l’intérêt d'”entendre”, de comprendre son professeur et d’appliquer ce qu’il dit) qui vont débloquer instantanément certaines difficultés. Il s’agit souvent juste de prises de conscience ou d’une manière de travailler qui d’un coup rendent évidentes des mesures délicates.

          Peu de personnes deviennent virtuoses du piano.
          Moi-même, j’ai appris jeune, je suis diplômée du conservatoire.
          Maintenant je suis professeur moi-même, j’adore mon métier mais je ne suis pas virtuose.
          Je peux jouer tout ce dont j’ai envie, j’ai beaucoup de facilité à déchiffrer une partition, j’ai acquis une bonne technique au fil des années mais elle reste encore perfectible.
          Pour quelle raison, vous demanderez-vous, peut-être ?
          Simplement parce que pour être virtuose, il faut passer entre 4 et 8h par jour à travailler l’instrument.
          C’est un sacerdoce, un métier à part entière.
          Et je n’ai pas ce temps là à y consacrer, je dois m’occuper de mes élèves.
          Mais cela ne m’empêche pas de continuer à apprendre et de rester passionnée par cet instrument.

          Donc, si on commence adulte, le piano, on a peu de chances de devenir virtuose.
          Mais on peut se faire plaisir tout de même si on travaille avec méthodologie et sans “filtre”.

          A bientôt

          • Merci Claudine,
            Je n’ai rien à ajouter à ce que vous dites car vous avez parfaitement cerné les difficultés des adultes. Vous avez par ailleurs raison de nous mettre en garde contre les soi-disantes méthodes miracle qui feraient gagner du temps. Certains “marchands” prétendent même enseigner le piano en 48h, si, si !
            Quant aux virtuoses, je vous rapporte la réponse que fit un jour JF Zigel à un internaute qui lui demandait ce qu’était, selon lui, un musicien surdoué “c’est celui qui pratique 6 heures par jour au lieu d’une demi heure” a t-il répondu. Cela rejoint ce que vous écrivez.
            Dommage que Poitiers soit un peu loin de chez moi, car j’aimerais bien être un de vos élèves. Si j’avais la chance de vous rencontrer, je vous demanderais juste une toute petite chose : “merci de transférer dans mon cerveau ce qu’il se passe dans le vôtre sur le plan musical” car de toute évidence, il ne s’y passe pas la même chose. En fait, toutes nos différences se situent là, c’est peu et beaucoup à la fois .
            MERCI pour tous ces échanges qui me font déjà beaucoup réfléchir et sans doute progresser malgré tout car vous donnez envie de persévérer.
            cordialement
            J marie

            • Merci à vous d’avoir ouvert la discussion.
              J’aime bien l’image du transfert musical de cerveau à cerveau.
              Pour moi, cela correspond bien à l’idée que j’ai de la pédagogie.
              Même si je reste persuadée que vous avez tous les atouts en vous pour progresser, il ne vous manque que la méthode !
              Je vous souhaite une bonne continuation !

            • Bonjour,
              Je me permets de vous demander conseil. Beaucoup de professeur(e)s déconseillent d’inscrire le nom des notes sous celles qui posent problème, arguant du fait que cela freine l’apprentissage de la lecture. Pour la même raison, déconseillez-vous à vos élèves de noter le doigté sur une partition, l’œil ne captant plus la note mais le chiffre inscrit ?
              Je vous en remercie par avance.
              Bien cordialement
              JM

            • Bonjour Jean-Marie,

              Je suis partisane d’écrire le moins d’informations possibles sur la partition afin de ne pas la surcharger inutilement.
              Surtout pas le nom des notes, quelques doigtés bien sûr, car il y a toujours des passages dans une oeuvre qui ont besoin de doigtés spécifiques.
              Mais il s’avère inutile de noter tous les doigtés d’une partition car, comme vous dites, on peut être tenté alors de ne suivre que le doigté et non plus la note (dans le cas où les notes se suivent).

              Bonne fin de journée

            • Bonjour Claudine,
              A quoi attribueriez-vous le fait qu’un élève puisse être très perturbé lorsqu’il joue sur un piano autre que le sien ? C’est mon cas, je ne vois plus le clavier de la même façon, étrange, non ?
              merci et excellentes fêtes de fin
              d’année J marie

            • Bonjour J Marie

              Tous mes vœux de bonheur, santé et musique pour 2019 !

              C’est une très bonne question.
              C’est dû au fait que chaque piano est réglé différemment.

              L’enfoncement des touches est différent d’un piano à l’autre.
              Autant tel piano aura beaucoup de résistance sous les doigts, autant tel autre piano sera beaucoup plus moelleux.

              La couleur du piano peut perturber aussi. Ainsi, si vous avez un piano noir chez vous, le fait de jouer sur un piano blanc peut vous paraître très étrange !

              La distance entre le clavier et la partition qui est très différente entre les pianos droits et les pianos à queue.

              En fait, c’est un peu comme vous changez de voiture, vous perdez vos repères.

              La solution ?
              Jouer sur plein de pianos différents.
              Ou plus simplement avoir 2 pianos chez soi (acoustique, numérique) et passer de l’un à l’autre.

              A bientôt !

  • Merci Claudine,
    Ça rassure toujours de se savoir normal…
    En ce moment ou plutôt depuis un certain temps, je m’attelle à déchiffrer la partition de Michael Nyman intitulée “the heart asks pleasure first”
    J’aimerais bien que vous disiez si ce morceau vous parait facile ou plutôt assez difficile voire très difficile pour un élève. Personnellement , je le trouve très difficile mais mes faibles performances y sont sans doute pour quelque chose. Je sens qu’il est à ma portée mais que cela prendra encore beaucoup de temps car la difficulté (pour moi) vient du fait que tout semble pareil alors que tout est différent.
    En espérant que mes questions ne vous importunent pas trop
    cordialement
    JMarie

    • Bonjour Jean Marie,
      Désolée pour ma réponse tardive…
      Je ne donne pas ce morceau à des élèves avant la 5ème année car il demande une très bonne indépendance des mains et pour sonner, il doit être joué vite.
      Comme vous dites les 2 mains jouent des double-croches et semblent pareilles or les mouvements et les appuis sont différents ce qui crée un déséquilibre, une asymétrie inconfortable pour le pianiste.
      De plus, on ne doit entendre que les croches pointées main droite et les noires et croches main gauche qui tombent rarement aux mêmes moments.
      C’est surtout cette asymétrie et le fait de jouer sur deux plans sonores qui sont difficiles. Après la vélocité peut venir vite lorsqu’on se sent bien lentement dans le morceau. Je vous invite à lire mon dernier article dans lequel je parle du choix du bon morceau et de la façon de le travailler.
      A bientôt !

      • Merci Claudine, votre réponse est une fois de plus très claire. Oui, si en général, la main droite joue la mélodie et la main gauche l’accompagnement, il arrive, comme c’est le cas ici, que la main droite fasse les deux. Ainsi on doit, avec quatre doigts de cette main continuer l’harmonie débutée à la main gauche et avec un doigt (pas forcément le plus puissant) faire ressortir la mélodie, ce qui n’est pas une mince affaire. Au début, on n’y arrive pas et ce qu’on a enregistré n’a rien à voir avec le morceau joué par les bons pianistes. Puis, en travaillant énormément, mesure par mesure, en suivant vos conseils, on sent qu’on se rapproche de la réalité. Alors, on s’accroche et on répète de façon à s’affranchir de la partition. C’est un travail de romain mais c’est terriblement gratifiant.
        merci encore
        J marie

      • Bonjour Claudine,
        Accepteriez-vous de me donner votre avis sur la vidéo suivante : https://www.youtube.com/watch?v=fSYm1sdnwzY
        J’ai en effet maintes fois demandé à mes professeurs comment s’y prenaient les pianistes modernes, autodidactes, qui, manifestement, étaient beaucoup plus à l’aise que ceux qui avaient reçu une formation académique. La plupart bottaient en touche, en prétextant, au mieux, que ce qu’ils faisaient était facile, au pire, que c’était n’importe quoi (du cirque, m’a répondu l’un deux). Cette réponse ne m’a jamais satisfait et je reste convaincu que ces musiciens ne sont pas reconnus à leur juste valeur par les “classiques”.
        En tout cas, le musicien que l’on voit ne semble pas se poser beaucoup de question, il joue, un peu comme ma mère qui, lorsque j’étais enfant, tricotait nos pull-over, à toute vitesse, en discutant avec sa voisine, et, à l’arrivée, il ne manquait aucune maille. Jouer comme on respire, c’est le Graal que je cherche depuis des années.
        merci par avance pour votre réponse
        cordialement
        J.marie

        • Bonsoir Jean-Marie,

          Merci de partager avec nous un si bon moment de musique.
          J’adore ! C’est une musique qui donne la pêche instantanément et qui démontre une grande maîtrise.
          Par contre, je suis désolée de vous l’apprendre mais Matthew Lee est un pianiste professionnel italien, qui a déjà de nombreux concerts à son actif et qui a enregistré plusieurs albums dans lesquels il chante aussi.
          De plus, il est issu du… conservatoire !!!

          Je connais des pianistes autodidactes en rock-jazz qui aimeraient bien faire des pompes comme lui au piano !

          Moi personnellement, je suis très admirative. Je suis incapable de jouer comme cela !! Car outre l’aspect rythmique, c’est très physique ! Mais c’est vrai que c’est magique car cette musique emporte tout le monde, petits et grands.
          Mais comme le dit si bien cet article, je pense que le pianiste finit par être “configuré” par le style de morceaux, qu’il joue et que les pianistes classiques et jazz auront toujours du mal à s’entendre.

          Sinon, jouer comme on respire, c’est tout à fait possible ! Mais pour cela, il faut jouer un morceau pas trop technique, le connaître par cœur et… se détendre !

          A bientôt !

  • Bonjour,
    Blog vraiment bien fichu, ou tout est clair et concis. Bravo.
    Commencer le piano sur le tard…Pas si simple. Expérience perso : j’ ai 63 ans et j’ ai commencé il y 5/6 ans. Les poignets fatiguent vite et une petite gêne s’installe. Impossible de jouer a un tempo rapide, c’est comme si je montait un col a vélo ! J’ ai des limites physiques. Ne pas hésiter a jouer un peu moins rapide, s’il le faut.En ce moment,c’est un boogie qui s’est finalement transformé en blues…Je joue des morceaux débutant / facile piano seul de 2/3 pages maxi, au delà je me déconcentre, et je perds le fil. Je suis retraité, et j’ai beaucoup d’ activités différentes : j’essaie de ne jamais descendre en dessous de 20mn/jour ( solfège + piano ). Dernier point : je joue sur un clavier arrangeur ( sons a droite / rythmes a gauche ) et je dois dire que sans
    l’ apprentissage avec prof et la rigueur du travail piano, je n’en serai pas la aujourd’hui question tempo et aussi richesse d’impro. Dernier point Il me faut de manière raisonnable 3 semaines a 1 mois pour maitriser ( mains séparées et ensemble ) et prendre un certain plaisir un morceau de difficulté facile de 2/3 pages.
    Bon courage et bon amusement a tous Philippe, dit “roulroul”

    • Bonjour et merci pour votre témoignage ici !
      Je constate que vous vous connaissez bien et que vous faites tout comme il faut au piano.
      Continuez ainsi et d’ici quelques temps, vous réussirez à jouer des pièces de plus en difficiles et sans ressentir de gêne.
      A bientôt !

  • Bonjour Claudine

    Je viens de tomber sur votre blog .
    Mon petit parcours ;cela fait 6 mois que je fais du piano ;3 mois avec un prof et là avec le confinement plus de cours .
    Je travaille sur le petit pianorama .
    J arrive à un moment ou je me pause beaucoup de question par rapport à ma progression . Le souci est que j’ai envie d’apprendre alors que je sais qu’il faudra de la patience ,pourtant j arrive bien à déchiffrer mes partitions ,un peu de mal avec la clé de fa donc j avoue je note certaines notes sinon je galère trop et je perd trop de temps .
    Je joue des petites pieces de 2 pages maxi .Je suis la méthode page par page .
    Mais je comprend pas pourquoi j ai tout le temps l impression de pas avancer alors que c est faux .
    Mon autre question ,j ai un peu près 20 partitions à mon actif mais quand je veux revenir sur certaines j ai un mal fou je me souviens plus ou avec du mal .
    J ai demandé conseils à un ami qui fait du piano depuis 5 ans il me dit d’apprendre la partition par coeur .Mais je ni arrive pas ;certaines oui un peu mais pour moi je pense que cela sera pas possible il me faut la partition .
    Merci à vous de votre réponde .

    • Bonjour,

      Désolée pour ma réponse tardive…

      Je pense que la source de vos problèmes c’est la partition que vous utilisez pour débuter le piano.
      Ce n’est pas une méthode juste un recueil de pièces dites faciles à sortir de temps en temps pour se faire plaisir ou à l’occasion d’un concert.
      Je donne d’ailleurs certaines de ces pièces à mes élèves à partir de la 2ème voire 3ème année.

      Or quand on débute le piano même adulte, il faut commencer par le “b-a ba”.
      C’est-à-dire apprendre à se servir de ses 5 doigts sur 5 notes pour commencer puis élargir petit-à-petit le rayon d’action.
      Car le défaut de cette partition, c’est de vouloir vous faire jouer tout de suite des airs connus (et valorisants) sans que vous ne soyez préparée. Et donc, de vous noyer dans plein de notes et de positions différentes…
      Pour bien avancer au piano, il faut se sentir bien dans sa tête et dans ses doigts, donc il faut absolument commencer par des choses faciles pour que le cerveau s’imprègne de cette facilité et la mémorise au déchiffrage suivant.

      Vous n’êtes pas un cas isolé.
      Souvent les professeurs de piano et les éditions de musique veulent faire plaisir aux élèves adultes et leur faire croire qu’il est possible d’apprendre le piano en jouant de suite des airs de grands compositeurs.
      Mais “adulte” ne veut pas dire “surdoué du piano”, sinon cela se saurait 😉

      Je vous conseille donc de reprendre les bases au piano avec une vraie méthode et de le suggérer à votre professeur. Il faudrait que je fasse un article sur les différentes méthodes dans le commerce.
      Vous pouvez essayer dans un premier temps de jouer la première partie de l’Ostinato que j’ai composé et qui est sur 5 doigts et qui est complètement adapté aux premiers pas au piano.

      Si vous ne réussissez pas à rejouer vos anciens morceaux, c’est simplement parce
      qu’ils ne sont pas acquis. Car vous faites rentrer trop de choses dans votre cerveau en même temps et il… sature !
      Apprendre par cœur avec 3 mois de piano, c’est renoncer à améliorer sa lecture au piano et prendre la fâcheuse habitude de regarder ses doigts..

      Je suis désolée d’être aussi catégorique.
      C’est mon expérience qui parle pour moi.

      A bientôt

  • Bonjour Claudine,

    Une amie m’a demandée de l’accompagner (dans un premier temps, pendant le confinement, je passerai le relais à un professeur de piano bientôt !) dans l’apprentissage du piano.

    Puis-je lui conseiller la Méthode Rose ? Ou avez-vous un autre ouvrage à me conseiller pour ses débuts ? Et si vous avez d’autres petites et importants conseils, n’hésitez pas je lui ferai lire 🙂

    Merci beaucoup !

    • Bonsoir Faustine,

      Désolée pour ma réponse tardive…

      C’est un super projet d’aider une amie dans son apprentissage du piano !

      Le meilleur conseil que je puisse vous donner, c’est d’utiliser une méthode que vous connaissez.
      Celle, par exemple, avec laquelle vous avez démarré vous-même le piano.

      Car si vous souhaitez aider votre amie dans son apprentissage, c’est à vous de décrypter les intérêts pédagogiques de tel ou tel exercice car généralement ce n’est pas clairement expliqué dans les méthodes.
      Et à mon humble avis, un débutant, pour rester motivé, doit savoir ce qu’il va apprendre dans un exercice et pourquoi c’est important de passer par cette étape.

      Si vous avez déjà travaillé avec la Méthode Rose, c’est parfait !

      Bonne soirée

  • Bonjour Claudine,
    Au delà de tout ce qui a pu être dit ou écrit sur l’apprentissage du piano, ne croyez-vous pas nécessaire d’évoquer tout de même un dernier paramètre de réussite qui échappe totalement à notre volonté et dont seule la nature est responsable : je veux parler de la morphologie des mains. En effet, si toutes les mains peuvent s’adapter au clavier, vous conviendrez qu’on ne voit jamais de virtuoses ayant de petits doigts boudinés. C’est dire si à partir d’un certain niveau, nos mains peuvent faire la différence. Les femmes n’ont pas toujours de longs doigts mais ces derniers sont généralement fins. Pour nous les hommes, c’est beaucoup plus aléatoire. Les œuvres ont souvent été écrites par des compositeurs dotés de longues mains fines qui n’ont pas un instant pensé à leurs interprètes. Liszt, par exemple, mesurait 1,85 m, ce qui en faisait un géant pour cette fin du 19è, et ses mains étaient en proportion de son corps. Ses œuvres restent difficiles à exécuter. Voilà, c’était ma contribution du jour sur ce site qui reste ma référence.
    bien à vous
    j m

    • Bonjour Jean Marie

      Il est vrai que ce sujet mériterait l’écriture d’un article complet… Je vais y penser !

      Toutefois, c’est, à mon sens, un faux problème.
      Car ce ne sont pas des petits doigts qui vous empêcheront de jouer bien du piano.
      Tout comme un corps en surpoids ne vous empêchera pas de courir.
      Bien peu de personnes peuvent prétendre jouer des œuvres de Liszt et quand vous arrivez à ce niveau-là, je n’ai aucun doute, vous avez trouvé les moyens de vous adapter avec les doigts que vous avez.

      Merci pour votre contribution et à bientôt

      • Tout comme un corps en surpoids ne vous empêchera pas de courir.
        Bonjour Claudine et merci pour votre réponse. Néanmoins, je vous ai connu en meilleure inspiration car votre exemple de l’obèse qui court ne me convainc pas. Certes, il pourra courir mais il n’ira pas loin, en tout cas, bien moins loin qu’un individu mince. Comme pour la musique, le sport a ses morphologies, certains sont taillés pour le catch, d’autres pour le marathon.
        j’attends avec impatience votre article sur ce sujet (pas du sport mais de la dextérité);
        bien cordialement
        jm

        • Bonjour Jean-Marie,

          Ah, désolée si mon exemple ne vous parle pas.
          Quand j’évoquais une personne en surpoids, je pensais à moi…
          Ma balance affiche 5 kg de trop depuis le confinement et pourtant je ne me considère pas comme une personne obèse.
          Et je ne pense pas avoir perdu la capacité de courir sur une longue distance car je sais que si je décide de m’y (re)mettre, mon corps va s’adapter, mes muscles vont s’allonger, gagner en puissance et je vais finir par m’affiner.
          Au piano, c’est pareil.
          Au fur et à mesure de l’entraînement, les doigts finissent par trouver leurs marques sur le clavier et aussi bizarre que cela puisse vous paraître la main s’élargit et s’adapte à cet environnement.
          Voilà, pourquoi, je faisais le lien entre un corps jugé imparfait pour courir et une main jugée imparfaite pour jouer du piano.
          Tout cela relève du cliché !
          Il n’y a pas de main imparfaite que des mains qui doivent s’adapter !
          C’est donc, je le répète, un faux problème.
          Bonne journée !

      • bonjour et bonne année Claudine,
        Sans doute que les petites mains s’adaptent, elles “font avec” mais si j’avais à choisir, j’opterais pour de grandes mains. Exemple : je joue actuellement un morceau où je dois plaquer à la main droite l’accord fa do sol soit 19 cm entre le do et le sol. Eh bien, j’y arrive à peine, mon 5è doigt “bave” souvent sur le fa précédent.
        cordialement
        j marie

  • Bonjour,
    Sur ce sujet, je me permet de donner mon sentiment, car à 57 ans, j’ai commençé le piano il y a deux mois.
    La difficulté essentielle est de trouver une méthode adaptée, en livre ou par internet, voir les deux.
    Les méthodes internet sont une catastrophe !!! elles ne s’adressent qu’aux faux débutants. Je suis abonnée au site “je joue du piano.fr”. Impossible de penser que l’élève qui joue, est un “vrai” débutant !
    Concernant les ouvrages (j’en possede un nombre certain : j’apprends le piano tout simplement , le piano pour adulte débutant, la méthode Rose…et même….la méthode de piano débutant de Hervé et Pouillard !)
    J’avais même placé bcp d’espoir dans le livre d’Agnès Forestel :” je réussis au piano ! après 60 ans”..Las ! le titre est alléchant, mais finalement, c’est assez rébarbatif (mais je vais persévérer avec quand même !).
    Les méthodes :
    – se contredisent sur la position des mains et la façon de débuter.
    – n’ont pas de méthode “pas-à-pas”,
    – pas support visuel, eccepté quelques images.
    – pas de possibilité de poser des questions et d’avoir autre chose que des réponses “bateau”
    – sont pour certaines trop axées vers le classique pur, car les profs viennent du Conservatoire..c’est trop stricte pour des débutants adultes..
    – pas de classroom et /ou de stages (comme le font les adeptes de la méthode Colin à prix d’or)
    -Je souscris aussi au commentaire sur la longueur des doigts faite par un intervenant..il a tout dit..
    -J’ ajoute encore qu’aucune méthide m’explique clairement le déplacement et la position des mains qd on joue. On vou explique une position de départ qui par définition est très peu utilisée; sauf pour jouer “au clair de la lune”??

    Enfin, pour peu que vous ne connaissiez pas le solfège, vous êtes “lost forever!”

    Conclusion, je vais prendre un prof ponctuellement car je ne me fais pas assez confiance pour débuter sans “fausse note”.
    Mille courage à tous…prenez soin de vous et des vôtres…et jouez du piano!!!!

    • Bonsoir Dakota,
      Personnellement, j’ai débuté le piano adulte (pas à 60 mais à 33 ans) et j’ai eu des profs pendant une dizaine d’années, des bons profs. Je ne peux que vous recommander d’en trouver un qui soit un bon prof, c’est à dire qui vous convienne et vous fasse progresser méthodiquement. Car attention, que ce soit en musique ou en toute autre matière, il y a des marchands de cours particuliers…j’espère bien me faire comprendre. Mon premier prof demandait toujours aux enfants qui lui étaient confiés pourquoi ils voulaient jouer du piano. Parfois (assez souvent), l’enfant, peu motivé au demeurant, répondait que c’était ses parents qui l’avaient incité. Le prof convoquait alors les parents et leur demandaient de garder leur argent et leur enfant. C’était dur mais honnête. Et puis, au fil de mes mutations, j’ai dû changer de professeur et cela m’a été bénéfique mais chacun m’a apporté quelque chose. En conclusion,je dirai que jouer du piano, et sans doute d’un autre instrument, n’est pas chose facile dès lors qu’on débute tardivement. Mais devrions-nous nous priver de tennis par exemple si on aime cela au prétexte qu’on ne jouera jamais comme Nadal ? à chaque niveau, aussi bas soit-il, on peut être heureux. Alors ne tardez pas car entre de bonnes mains, vous allez vous régaler.
      cordialement
      J Marie

      • Bonjour Dakota
        J’espère que vous avez pu progresser avec la Méthode JE REUSSIS AU PIANO ! d’Agnès Forestel, car moi j’y suis arrivé, j’ai trouvé qu’elle était beaucoup mieux conçue que les autres, car j’en avais essayé beaucoup d’autres (la méthode rose, très difficile et hermétique, ou les airs sont moches, jusqu’à celle de Hal Leonard bof bof, Aline Sens qui ne tient même pas sur le piano, en passant par celle de Michaël Aaron et John Thompson, mais aussi Astié, tout ça beaucoup trop rapide et difficile, sans progression). Avec Agnès Forestel j’ai tout intégré pas à pas et je peux jouer du piano sans prise de tête.

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