Au Secours ! Mon Enfant Veut Arrêter Le Piano !

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Je n’ai pas choisi ce titre par hasard…

J’ai expérimenté cette situation à double titre en tant que professeur de piano et en tant que parent (je sais que cela en étonnera certains 😉 ) avec ma fille qui est au conservatoire.

Par conséquent je connais à la fois cette impasse à laquelle est confronté le professeur de piano devant un élève qui souhaite arrêter les cours et ce véritable sentiment de panique que l’on ressent en tant que parent lorsque notre enfant nous  annonce qu’il veut arrêter le piano.

Car on est littéralement pris au dépourvu, que faut-il faire ?

  • Se battre pour faire entendre raison à son enfant ( avec son expérience et ses convictions d’adulte)
  • ou laisser faire les choses afin de ne pas heurter davantage la sensibilité déjà malmenée de l’enfant.

Votre enfant a souvent de bonnes raisons de vouloir arrêter le piano

Je ne vais pas rentrer dans les détails mais souvent les mêmes plaintes ressortent des discours des enfants (tous âges confondus entre 6 et 16 ans)

  • il n’aime pas son professeur (malheureusement, c’est très fréquent et la seule solution c’est de se tourner vers un autre !)
  • trop de travail donc trop de contraintes (le fameux c’est trop dur !, l’enfant n’avait pas “calculé” l’investissement que cela représentait de faire du piano)
  • manque de reconnaissance de la part du professeur et/ou des parents (pour grandir et s’épanouir, l’enfant a besoin que l’on porte sur lui et son travail un regard bienveillant)
  • manque de temps, problème d’organisation (on peut faire du piano sans obligatoirement se mettre la pression, tout est question de méthode, nous en parlerons bientôt sur le blog)
  • cadre trop rigide comme à l’école (le but du piano normalement c’est de se faire plaisir et de vivre des moments privilégiés)
  • s’ennuie seul au piano (pendant que les copains, eux, s’éclatent au foot)

Avez-vous remarqué que j’ai omis de citer la plainte plus importante  et la plus souvent réitérée ?

 

Il veut arrêter le piano car il n’aime pas le piano
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C’est souvent ce que les plus jeunes disent pour exprimer leur mal-être, et c’est à l’adulte de décoder (ce n’est pas toujours évident !)

En effet dire je n’aime pas le piano n’a pas le même sens que je n’aime pas m’entraîner au piano ou je n’aime pas aller à mon cours de piano et ne sous-entend pas que l’enfant n’aime pas jouer du piano.

C’est donc le verbe que l’on place entre le verbe “aimer” et le mot “piano” qui change tout…

Et on a vite fait de faire l’amalgame entre aimer le piano et aimer travailler le piano.

Souvent l’enfant aime jouer du piano mais …
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… n’aime pas le travail que cela suppose.

Car vous l’avez certainement constaté lorsqu’il maîtrise un morceau qui lui plaît, il peut le rejouer sans cesse jusqu’à ce que vous (ses parents) demandiez grâce. 🙄

Mais pour arriver à jouer correctement un morceau, cela passe par différentes étapes :

  • il faut passer par le stade du déchiffrage et c’est souvent là que ça commence à coincer ! Et quil traîne des pieds pour s’installer devant son piano (vous remarquerez que là je n’utilise plus le verbe jouer).
  • Ensuite,  son professeur va lui demande de connaître parfaitement son morceau c’est-à-dire techniquement ( maîtrise des doigtés, traits, rythmes, déplacements) au tempo requis et avec toutes les nuances et l’expressivité nécessaire.

→ Il faut réussir à dépasser ses difficultés et répéter encore et encore pour arriver ENFIN au résultat demandé.

Mais là quelle victoire, quelle fierté, quel bonheur, quelle joie de jouer un morceau qui coule sous les doigts et on oublie très vite le travail que ce résultat nous a demandé. 😀 

Donc je n’aime pas travailler mon piano est-ce une bonne raison pour arrêter le piano ?

Parfois, l’enfant veut tout simplement tenir tête à ses parents

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Car c’est un moyen de pression tout trouvé ! En effet, l’école est obligatoire mais pas le piano.

C’est la seule possibilité  pour lui de contester l’autorité parentale.

Reste à savoir pourquoi il ressent ce besoin…

Alors, comment aider son enfant et dénouer le problème ?

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1. Évitez de

→ Le stigmatiser davantage (il ou elle souffre déjà). Ce n’est pas de gaîté de cœur que l’enfant s’expose au courroux de ses parents

→ le forcer sans chercher à comprendre (il va forcément se braquer)

→ le punir pour le faire revenir à la raison (Puisque c’est comme cela tu es privé d’internet toute la semaine)

→ le faire travailler comme un forcené (pour compenser)

2. Autorisez-le à sortir de sa colère

Un enfant lorsqu’il se sent incompris et surtout s’il est jeune a tendance à  se murer dans un torrent d’émotions (cris, larmes, mutisme) et il ne sait pas comment s’en sortir sans perdre la face devant ses parents  et souvent il n’attend qu’une occasion pour sortir de sa colère (car c’est épuisant à la longue de tenir tête à ses parents !).

Par exemple s’il répond toujours non (d’une voix impatiente) à vos questions, passez à un autre sujet jusqu’à ce qu’il finisse par répondre oui et commence à se détendre.

Cela fonctionne à tous les coups !

3. Laissez passer du temps

Ce n’est pas forcément à chaud que l’on parle le mieux de ses problèmes

4. Écoutez-le

Cela peut paraître évident comme conseil, mais êtes-vous  vraiment sûr de bien écouter votre enfant ?

Moi aussi, je le pensais avec ma fille jusqu’au jour où je suis tombée sur ce livre de Marshall B. Rosenberg, que j’ai lu d’une traite et qui m’a convaincue de mettre en application ses principes.

Déjà rien que le titre Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) interpelle le lecteur…

Selon Marshall B. Rosenberg,

Mieux nous écoutons les autres, mieux ils nous écouteront.

En effet, nous avons de bons arguments à soumettre à notre enfant.
Entre autres que 72% des enfants qui abandonnent le piano sont amenés à le regretter un jour selon une étude sociologique.
Cependant pourquoi ferait-il l’effort de nous écouter si nous, ses parents, ne sommes pas prêts à l’entendre.

Vous-même, vous avez certainement  souvent vécu cette situation.

Un jour de doutes, vous avez ressenti le besoin de vous exprimer sur un sujet important pour vous et la personne en face de vous s’est empressée de vous donner son avis.
Or ce n’était pas ce que vous attendiez d’elle !
Vous vouliez juste que cette personne prête une oreille attentive et bienveillante à votre problème.
Car rien que le fait d’avoir été écouté et entendu pleinement fait un bien considérable.

C’est ce que votre enfant attend de vous, que vous l’écoutiez avec empathie. C’est à dire sans porter de jugements moralisateurs, sans surenchérir sur ses propos, sans vous apitoyer non plus sur son sort mais juste en lui renvoyant ses paroles, en paraphrasant ce qu’il dit afin qu’il réalise que vous suivez sa pensée et que vous le comprenez pleinement.

Cela pourrait donner ceci comme dialogue :

  •  L’enfant en pleurs: Je veux arrêter le piano !
  •  Vous les parents: Tu pleures parce-que tu veux arrêter le piano
  •  L’enfant : Oui, ça m’énerve, vous voulez pas comprendre !
  •  Vous les parents : Tu es énervé parce qu’on ne te comprend pas
  •  L’enfant intrigué : Ben oui !
  •  L’enfant après un court silence : Vous ne m’écoutez jamais !
  •  Vous les parents :  On ne t’écoute jamais
  •  L’enfant : Non, vous êtes toujours à me dire ce que je dois faire
  •  Vous les parents : Tu es énervé parce que l’on te dit ce que tu dois faire
    ETC…

Je pourrai poursuivre longtemps ce dialogue fictif. C’est comme cela que j’ai réussi à débloquer la situation avec ma fille.

D’ailleurs, vous constatez vous-même dans ma fiction que l’enfant donne l’impression de se détendre un peu au fur et à mesure…

Le fait d’être écouté et entendu permet à l’enfant d’épuiser de lui-même le sujet de discorde et de trouver plus facilement des solutions, son esprit se trouvant apaisé par la reconnaissance de ses parents.

Ma fille a ainsi admis que contrairement à ce qu’elle croyait initialement, elle aimait le piano et qu’elle était douée mais qu’elle acceptait mal le fait de travailler car selon elle, le plaisir ne devait pas passer par le travail.

5. Allez voir son professeur

C’est lui ou elle qui est à même de mieux vous éclairer sur la source du problème et de la perte de motivation de votre enfant.

Car il sait quelles sont les réelles difficultés de votre enfant et ce qu’il faudrait améliorer et il pourra vous conseiller sur l’intérêt de la poursuite du piano par votre enfant.

L’apprentissage du piano s’étale sur plusieurs années et comme toute entreprise au long cours, il peut y avoir des moments de baisse de régime pendant lesquels l’enfant est moins disposé à pratiquer.

Ce qui est certain, c’est qu’apprendre à jouer d’un instrument de musique sur plusieurs années permet à l’enfant de se poser, de prendre conscience de la valeur de son travail, d’éduquer son oreille et sa sensibilité, de se donner les moyens de sa réussite en favorisant sa concentration et en cultivant sa patience sur le long terme. On apprend à connaître ses limites et à s’autoriser à les dépasser et surtout on se surprend à… rêver !

A l’ère du numérique, où les informations fusent dans tous les sens,  faire du piano reste un moment privilégié qu’il faut s’efforcer de préserver…

Qu’en pensez-vous ?

28 Commentaires

  • Très bon article ! On sent que tu as été confrontée à ce problème. Mais quelle douceur et pédagogie, on détecte derrière cette expérience ! Parler avec son enfant est primordial,et il ne faut surtout pas le buter comme tu l’écris si bien.
    BRAVO !

    • Merci Lucie pour tous tes compliments qui me vont droit au cœur.
      Toute “crise” peut être gérée dans la pédagogie et dans la douceur, j’en suis convaincue.
      D’ailleurs et ce n’est pas un hasard, ceux qui me connaissent savent que je ne mets jamais en colère ! 😉
      Merci encore pour ton commentaire !

  • Salut Claudine,

    Ton site est super 🙂 Je ne joue pas de piano mais cela donnerait presque envie de s’y mettre!
    Et puis la référence à Marshall Rosenberg et la CNV! génial, j’imagine quelle enseignante bienveillante tu dois être!
    Merci et à bientôt,
    Sarah

    • Oh, merci Sarah ! C’est vraiment très gentil ! 🙂
      C’est vrai que la CNV est un outil formidable pour régler tous les conflits. Le livre de Marshall Rosenberg a été pour moi une révélation ! Il permet vraiment d’apprendre à mieux communiquer et à briser les schémas de pensée qui nous conditionnent depuis notre enfance et qui souvent nous conduisent à la colère ou à la déprime.
      Sinon en tant qu’enseignante, je ne pense pas être parfaite mais j’essaie d’être bienveillante car je suis persuadée que c’est la meilleure voie pour arriver à des résultats auprès de mes élèves.
      Merci encore et à bientôt !

      • Bonjour Claudine,
        Oui, pour moi aussi le livre de M. Rosenberg a été une révélation! J’ai ensuite suivi des ateliers CNV et je suis très heureuse d’essayer de communiquer différemment au quotidien (même si ce n’est pas facile tous les jours^^)
        Belle journée à toi!
        A bientôt,
        sarah

        • Bonjour Sarah,
          Merci pour ton témoignage.
          Tu es donc devenue une pro en CNV ! D’ailleurs, en lisant tes articles sur ton site, on sent ta générosité et ta bienveillance.
          A bientôt !

  • Bonjour,
    À vrai dire, moi je suis dans le cas de l’enfant (bon j’ai 16ans, mais encore considéré comme enfant.). Voilà, ça va bientot faire 6ans que je fais de la musique (je fais du violon), ça fait depuis 4ans que je me lasse un peu mais à chaque fois c’était passagés comme sentiments… Mais voilà, depuis 1ans je veux vraiment en finir avec tout ça, je ne sais pas du coup quoi faire, “est ce que c’est le bon choix ?” “Comment je peux l’annoncer à ma professeur de musique?”… J’en souffre vraiment presque tout le temps… je ne suis pas du tout douée pour cet instrument… Je le trouve très beau hein ?! C’est pas ça le problème, mais je n’ai plus aucune envie d’y jouer… J’en ai parlé avec mes parents et même s’ils sont un peu triste ils ont accepté mon choix. Mais maintenant je sais pas du tout comment le dire à ma prof…

    • Bonjour Ninah,
      Je comprends ton dilemme.
      Si je retranscris tes propos, tu dis en gros que

      • d’un côté tes parents ont accepté (“même s’ils sont un peu tristes” donc un peu malgré eux…) ton choix d’arrêter le violon
      • D’un autre côté, tu n’es pas persuadée (au fond de toi) que ce soit le bon choix mais tu “veux vraiment en finir avec tout ça”, tu dis que tu n’es “pas du tout douée pour cet instrument” mais que tu le trouves “très beau”. et que le problème c’est que tu n’as plus “aucune envie d’y jouer”.

      D’après tout ce que tu me dis, je dirai que pendant 6 ans, tu as supporté toutes les contraintes liées à l’apprentissage de cet instrument (horaires de cours, travail régulier à la maison, examens, auditions peut-être)
      Mais là, tu n’en peux plus !!
      Tu veux retrouver du temps libre vraiment pour toi, surtout que tu dois être au lycée donc très occupée
      Cela ne veut pas dire que tu n’aimes plus le violon mais tu voudrais trouver un rythme plus “insouciant”.

      Tout ce que je te dis là, évidemment ce sont des suppositions, car je ne te connais pas 🙂
      Pour faire court, tu as donc 2 possibilités,

      • soit arrêter complètement l’instrument mais tu risques de le regretter à l’âge adulte.
      • Soit arrêter partiellement, c’est à dire demander à ta prof si ce serait possible d’aménager les cours tous les 15 jours voire toutes les 3 semaines.

      Si elle refuse, tu peux essayer de trouver un autre prof qui accepte tes conditions ou si ton niveau le permet travailler des pièces qui te plaisent vraiment et trouver un accompagnateur pianiste dans tes amis. Ce peut être une super expérience !

      Donc je pense que c’est un faux problème la peur de parler à ton prof et qu’elle cache le fait que tu as peur de te tromper en faisant ce choix.
      De toute façon, vous vous connaissez depuis 6 ans, donc vous êtes très proches et elle a dû constater que tu ne travaillais plus ton instrument et que donc tu n’étais plus trop motivée…

      Bon, j’espère t’avoir aidée quelque peu…
      A bientôt !

  • Aujourd’hui est un grand jour car je ne veux plus faire de CONSERVATOIRE. Cela fait 8 ans que j’en fais et je vais avoir bientôt 15 ans. Je n’arrive plus à gérer le CONSERVATOIRE et le LYCEE en même temps et voilà je ne veux PLUS Y REMETTRE LES PIEDS !!!!!!!!!

  • Bonsoir,

    Je voudrais vous soumettre les. problèmes suivants : nous avons 3 enfants de 14, 12 et 10 ans. L’aînée joue du piano depuis 4 ans, elle joue bien, elle aime cela mais redoute les examens, à tel point qu’elle envisage de faire encore une seule année et puis d’arrêter Le second joue de la clarinette et pour l’instant de la guitare. Au départ il voulait apprendre le piano mais il n’y avait pas encore de cours organisé pour les enfants de son âge dans notre région proche, Il a donc fait un an de clarinette et puis il a pu commencer le piano. Il a arrêté au bout de deux ans par manque de motivation, pas envie de travailler, contact difficile avec sa prof….. A noter que l’aînée a aussi changé de prof car elle la trouvait aussi trop exigeante. Bref, il a continué la clarinette et voulu commencer la guitare depuis un an. Après un an, il veut arrêter la guitare et continuer seulement la clarinette. Encore une fois, la guitare était son choix. Il estime que la guitare lui prendra trop de temps pour sa première année de lycée (système luxembourgeois) alors qu’il joue max 10 minutes par jour et encore. Nous sommes de l’avis qu’il devrait poursuivre au moins un an encore pour mieux maîtriser l’instrument et faire un vrai choix. Nous avons le même problème avec notre fille de 10 ans Elle a voulu commencer l’an passé le piano et le violon. Nous sommes bientôt en fin d’année scolaire et elle veut arrêter le violon (trop difficile, trop embêtant pour accorder, contrainte au niveau des horaires juste avant son cours de danse….) encore une fois nous n’avons pas imposé les instruments mais laissé choisir et pour elle aussi nous pensons qu’il voudrait mieux continuer un an de plus pour choisir en toute conscience. Les professeurs de guitare et de violon sont gentils, attentifs et ce qu’il faut d’exigeants. Que faire ? Les obliger encore un an et puis les laisser choisir ? C’est difficile de les contraindre …. mais est-ce que c’est utile ? Nous craignons qu’ils abandonnent trop tôt. Merci de me faire part de votre point de vue de professeur et de parents

    • Bonjour,
      Je comprends vos interrogations et vos inquiétudes.
      Toutefois, à la lumière de ce que vous dites, sans prétendre détenir LA réponse absolue, je voudrai attirer votre attention sur 2 points :

      • dans une fratrie, il suffit qu’un enfant fasse différemment, pour que les autres soient interpellés et tentent de suivre l’exemple. Or votre fille aînée ne travaille qu’un seul instrument et juge que c’est une discipline exigeante et envisage d’arrêter car “elle redoute les examens”. Ce qui veut dire qu’elle estime qu’il y a trop de pression autour de sa pratique de l’instrument. Ce qui nous rapproche du discours de son frère et de sa soeur.
      • Vos deux enfants les plus jeunes ont du mal à faire un choix d’instrument. Jouer avec application deux instruments, c’est comme vouloir tomber amoureux de deux personnes à la fois. C’est extrêmement difficile de s’engager à fond dans deux instruments ! Surtout les premières années qui sont les plus difficiles et contraignantes ! Même jouer 10 mn par jour suppose une implication personnelle qu’il faut réussir à mettre en place dans la journée sans que cela pèse et devienne une contrainte. Car sinon rien que l’idée de penser à cette échéance peut peser toute la journée sur les épaules de l’enfant démotivé.

      Donc à mon avis, il est inutile de poursuivre une année supplémentaire avec deux instruments pour les 2 petits. Car ils ont déjà fait leur choix et il vaut mieux leur éviter des contraintes supplémentaires qui risquent à court terme de les dégoûter de la musique.
      Quant à votre grande fille, peut-être faudrait-il parler avec son professeur de piano afin de voir comment l’aider à appréhender ses angoisses face à l’examen. Je donne quelques solutions dans cet article.

      Bonne journée !

  • Bonjour,
    Je viens vers vous, car je ne sais plus quoi faire en ce qui concerne mon fils.
    Il joue du piano depuis 6 ans (il a 12 ans), et il a des capacités certaines même si il n’est pas un gros bosseur. Il a décidé depuis un an de ne plus rien faire en FMG, et à la prochaine rentrée de Septembre, il ne veut plus y aller, qu’il nous a dit. Il ne pense qu’à aller dans un club de foot…
    J’ai dit à mon conjoint, qui n’est pas d’accord qu’il arrête la musique pour le foot, que l’on ne pouvait pas le forcer à faire qch qu’il ne veut plus faire…même si cela me déçoit beaucoup.
    Concilier ces 2 activités, plus les devoirs me semble impossible.
    Que pouvons nous faire ? Merci pour votre réponse.

    • Bonjour,

      Désolée pour la réponse tardive…

      Si cela peut vous rassurer, la situation dans laquelle vous vous trouvez n’a rien d’extraordinaire, peu d’enfants aiment la FMG (solfège) au conservatoire ! Car ils trouvent en général que c’est ennuyeux et très contraignant.
      Et c’est souvent à l’adolescence, qu’ils osent dire Stop ! Cependant au conservatoire, il faut avoir validé 2 cycles de Fmg (8 ans) pour pouvoir poursuivre l’instrument sans les cours de solfège obligatoires.

      Donc s’il veut continuer l’étude du piano seul, la seule solution est de passer par un professeur particulier.
      Je ne sais pas si vous avez envisagé cette solution et si vous en avez parlé avec lui.

      S’il veut rejoindre un club de foot, cela veut peut être dire qu’il se sent un peu seul (comme on peut l’être parfois devant son piano) et qu’il a besoin d’adhérer à un groupe pour se sentir vibré ou pour évacuer son trop plein d’énergie.

      C’est sûr qu’il n’est pas facile de jongler entre plusieurs activités en matière d’organisation.
      Mais les deux sont complémentaires : le piano permet de se poser et d’apprendre à se concentrer, le foot permet de se défouler et d’apprendre à respecter des règles.

      Toutefois à vous lire, j’ai l’impression que vous avez déjà pris votre décision même si c’est à contre-cœur.
      Reste à convaincre votre conjoint.

      J’espère vous avoir aidée un peu.

      Bonne journée !

  • Bonjour Madame,

    Ma fille a commencée le piano en janvier 2019 au conservatoire de Cergy-Pontoise.
    Ma fille doit passer son évaluation de piano samedi 29 juin 2019. Hier, la conseillère du conservatoire me convoque pour me dire que ma fille n’est pas douée au piano et comme les places sont chères, elle devrait trouver un autre instrument de musique.
    Ma fille me dit que la maitresse de piano et méchante (ma fille est une enfant timide, avec la tête dans les nuage), mais elle souhaite toujours continuer à faire du piano.
    Peut-on en à peine 6 mois savoir qu’elle n’est pas douée pour cet instrument qui lui plaît tant? merci pour l’avis que vous pourriez m’apporter, je suis très utopique, car je sais que c’est post qui date de 2015 (maman désespéré lol).
    Je précise juste que ma fille à 7 ans.
    Bien cordialement.

    • Bonjour,

      J’imagine aisément votre déception et votre incompréhension !

      Il faut savoir qu’au conservatoire, l’élève est jugé sur plusieurs critères allant de son attitude en cours, de sa rapidité à intégrer de nouvelles notions, de sa facilité technique et de son engagement personnel.
      Pour schématiser il faudrait que l’enfant réponde à toutes les attentes de son professeur.

      Or dans le cas de votre fille qui est très jeune et réservée, c’est beaucoup de choses à la fois.
      Or c’est à ce moment là que la pédagogie du professeur va faire la différence !
      Soit c’est un prof attentif à son élève et qui va mettre le doigt sur le problème et lui donner les clés pour le résoudre seule ou avec l’aide de ses parents, soit c’est un prof qui ne veut que des élèves parfaits ou qui manque de patience et qui va alors ne pas s’embêter avec des difficultés supplémentaires et préférer choisir un autre élève en liste d’attente.

      En tout état de cause, 6 mois ne suffisent pas à définir l’avenir pianistique de votre fille !
      Ce qui est super, c’est qu’elle a toujours envie de continuer.

      Donc vous pourriez demander des explications précises à son prof, voir avec lui si ces difficultés sont vraiment insurmontables et comment l’aider à passer ce cap. Même une semaine avant l’évaluation, elle peut faire des progrès énormes sur son morceau !

      Si votre fille désire vraiment continuer le piano, il faudra envisager de demander à changer de professeur au conservatoire l’année prochaine. Si ce n’est pas possible, tournez vous vers un prof privé qui saura s’adapter à votre enfant.

      Mais sachez tout de même, que 7 ans, c’est très jeune pour commencer le piano. La majorité des enfants ne peuvent pas réussir à travailler seul. Leur concentration est limitée sur des courtes périodes. C’est à cet âge là, qu’ils disent souvent : “c’est trop dur !” .
      Enfin tout dépend du tempérament de l’enfant, mais je conseille souvent aux parents d’attendre jusqu’à 8-9 ans pour commencer le piano.

      Voilà, j’espère vous avoir aidée un peu (dans la limite de ce que je connais de la situation)

      Bonne journée

  • Bonjour,
    Je fais du piano mais je n’ai vraiment pas eu envie d’y aller c’est ma mère qui m’y a obligé j’ai une très grande peur de lui dire ce que je ressens car mon frère aussi y fait mais il peut pas arrêté car il a plus que 3 ans a faire
    Bref ce que je veux dire c’est que je ne sais pas comment faire car comme je l’ai dis j’ai une énorme peur.J’espere que vous serez me répondre.
    Bonne journée.

    • Bonjour Emma,
      Comme je te comprends 🙂
      C’est normal d’avoir peur !
      Quand on est jeune, on se cherche et on recherche l’approbation plus ou moins consciente de ses parents pour avancer dans la vie.
      Donc tu as peur de décevoir ta mère et de passer à côté de quelque chose.
      Car tu penses raisonnablement que ton frère lui, serait bête d’arrêter le piano, vu qu’ “il a plus que 3 ans à faire”.
      Vu les termes que tu emploies, on a vraiment l’impression pour toi que c’est le bagne de faire du piano. Comme je te plains, ce ne doit pas être facile à vivre au quotidien…
      Si tu veux que ta mère comprenne ton choix et l’accepte, il faut que tu lui parles de tes émotions mais sans l’incriminer, sans t’emporter, sans crier.
      Elle, elle pense te faire du bien, en t’obligeant à faire quelque chose qui normalement est bon pour toi. Il faut qu’elle comprenne tes arguments. Dis-lui tout ce que tu ressens par rapport au piano et elle va forcément comprendre et t’entendre.
      En tout cas, c’est une très bonne chose de t’y prendre maintenant avant la rentrée.
      J’espère t’avoir un peu aidée. Tiens moi au courant

      • Mais le problème c’est que je veux le dire mais quelque chose m’en empêche et j’ai peur mais je sais pas pourquoi elle m’y oblige toujours alors que je pense qu’elle sens que je n’aime pas,mais vous n’avez pas un autre conseil ?
        Merci bonne journée

        • On pense souvent que nos proches sont à même de comprendre nos pensées profondes car ils nous connaissent bien…
          Or c’est un leurre, personne n’a le pouvoir de lire en toi comme dans un livre ouvert et à fortiori, si cela concerne quelque chose que ta maman ne veut pas entendre.
          Donc je te conseille vivement de lui parler franchement. Le quelque chose qui t’empêche, c’est ta peur de la décevoir.
          Or même si elle est déçue un temps et qu’elle se fâche un peu, elle va finir par admettre ton point de vue et apprécier ton changement d’attitude. Fais toi confiance !

  • bon sujet. Effectivement forcer son enfant à faire du piano n’est pas la meilleur solution pour avoir la paix. Néanmoins le piano a beaucoup d’avantage comme le faite qu’il sera plus concentrer pour les devoirs , aura une meilleur oreille mélodique et , ne pas oublier que la musique rend heureux ! Il faut le laisser prendre ses marques au début, le piano n’est pas facile mais si au bout de plusieurs tentatives cela ne lui plait vraiment pas, cela sera le moment de passer à autre chose.

  • Bonjour,
    Votre article est intéressant. Dans notre cas, ma fille de 8 ans est au conservatoire et finit sa 1e année de piano. Elle aimait bien au début mais se lasse maintenant pour plusieurs raisons. Elles sont 2 élèves et le prof ne prend à son goût pas assez le temps d’expliquer et d’aider à la lecture des notes. Ce qui l’empêche parfois de travailler un morceau à la maison car elle ne parvient pas à déchiffrer. Ensuite, il y a un ras-le-bol partagé avec moi car j’ai 2 enfants qui font plusieurs activités et le mercredi est une vraie course. Le conservatoire n’a rien voulu entendre pour nous arranger au niveau des horaires, nous devons nous déplacer (30 minutes de voiture) pour nous rendre au conservatoire le matin et l’après-midi pour mes filles. Ainsi que le jeudi soir pour la formation musicale. Ca fatigue pas mal les enfants.
    Le prof a été plusieurs fois absent et nous n’avons même pas été prévenu donc déplacement pour rien ! Le prof se contente de suivre la méthode Bastien, ses cours ne semblent pas du tout préparés. Ils durent à peine 40 minutes et elles sont 2 élèves. Bref, je suis déçue de ce conservatoire, sans parler des cours de formation musicale qui ne plaisent pas du tout à ma fille. On pensait basculer sur des cours particulier car ma fille aime quand même bien le piano. Cependant, les tarifs sont au double du conservatoire. J’hésite car j’ai lu que beaucoup regrettent pas la suite d’avoir arrêté le conservatoire. Il paraitrait que les cours particuliers ne permettent pas d’atteindre un niveau semblable au conservatoire. Qu’en pensez-vous ? J’ai galéré pour avoir une place au conservatoire donc je me dis que c’est peut être dommage d’arrêter, que c’est une chance d’avoir une place. En même temps, je me vois mal faire le taxi pour mes enfants quand il y aura encore plus d’heures de cours que maintenant ! Je ne sais pas comment on fera ! Merci pour votre aide.

    • Bonjour,

      Je comprends votre situation.
      Souvent, les familles sont contentes d’avoir la possibilité d’inscrire leur enfant au conservatoire pensant que c’est le meilleur endroit pour bien apprendre la musique au moindre coût.
      Ce qui est tout à fait vrai !
      Mais il y a des contraintes comme vous avez pu vous en rendre compte.

      En effet, le Conservatoire ne s’adapte pas à l’enfant, c’est à l’enfant de s’adapter au Conservatoire.
      C’est une institution qui a peu changé au fil des décennies.
      L’enseignement de l’harmonie et du solfège est toujours la pierre angulaire du système.
      Cela s’explique par le fait qu’on y forme des amateurs comme des professionnels qui doivent être capables de déchiffrer n’importe quelle partition.
      Et les règles sont les mêmes pour tous, pour donner une chance à tout le monde.
      Malheureusement, cette rigueur ne convient pas à tous les enfants.
      Un enfant sur deux s’arrête avant le deuxième cycle.

      A votre place, je tenterais quand même une année de plus.
      Car comme vous le dites, votre fille aime bien le piano malgré tout.
      Sachez que normalement dès la deuxième année, vous pourrez choisir un créneau horaire pour l’instrument.

      Par contre, ce que je trouve bizarre dans ce conservatoire, c’est que les cours pour débutants soient collectifs.
      C’est, à mon sens, totalement contreproductif ! Car un enfant a besoin de toute l’attention de son professeur pour commencer ses premiers pas au piano.
      Généralement, en première année, on suit une méthode pas à pas et c’est la pédagogie du professeur qui fait toute la différence. Il n’a pas forcément besoin de préparer son cours, mais il doit avoir des attentes précises concernant l’évolution de son élève au fil des exercices ou morceaux.

      Souvent, au conservatoire, les profs estiment que l’élève doit savoir ses notes vu qu’il prend des cours de FMG. Mais, du coup, s’il n’aide pas un minimum l’élève à déchiffrer, l’enfant va se sentir découragé par l’ampleur de la difficulté.
      Il faudrait en parler avec son professeur.

      Comme vous dites, souvent on regrette d’avoir arrêté le conservatoire, parce qu’au fond de soi, on avait de grandes ambitions.
      Mais il n’est pas facile de supporter la pression du conservatoire.
      Et souvent, on regrette tout simplement d’avoir abandonné ses études de piano.

      Votre fille a aussi la possibilité d’acquérir un très bon niveau en piano auprès d’un professeur particulier du moment que celui-ci a une bonne pédagogie, qu’ils ont tous les deux des affinités, et que votre fille est motivée.

      J’espère vous avoir aidée un peu.

      • Merci beaucoup pour votre réponse. Cela m’aide en effet à cheminer dans ma réflexion.
        Qu’entendez-vous par « Sachez que normalement dès la deuxième année, vous pourrez choisir un créneau horaire pour l’instrument. » ? J’avais du m’entendre directement avec le prof pour le choix d’un horaire mais ils ne m’avait pas proposé grand chose et c’était peu arrangeant pour moi car il n’avait accès aux salles avec piano que sur certains horaires.
        Les cours d’instrument sont collectifs, là elles sont deux, mais le prof m’avait proposé des créneaux où ils auraient été trois élèves. D’après lui, c’est même mieux car le cours dure plus longtemps.
        Depuis le début, j’assiste à chaque cours et je trouve que le fait qu’elles soient 2 entraîne des comparaisons de la part du prof. Pour l’instant, ça va car il n’y en pas une qui est meilleure que l’autre donc c’est un peu à tour de rôle mais je trouve tout de même cela gênant.
        En ce qui concerne les ambitions, lorsque j’ai demandé à ma fille si cela pourrait l’intéresser d’en faire un métier, elle m’a clairement répondu que non. Elle a d’autres passions et donc d’autres idées de métier.
        En tout cas, je trouverais vraiment dommage d’arrêter le piano, donc je regarde du côté des cours particuliers en espérant trouver une perle rare. Pas facile de trouver un prof qui accepte de venir à domicile toutefois. Faut-il faire un cours d’instrument et un cours de solfège séparément ? Ou bien le cours de piano peut-il inclure de la lecture de notes et cela peut suffire ?

        • Bonjour,

          En effet, si le prof de votre fille n’a pas beaucoup de créneaux horaire à vous proposer, cela peut être problématique…

          Quant aux cours collectifs, je trouve vraiment que dans les premières années, c’est une aberration !
          Et si en plus, cela entraîne des comparaisons de la part du professeur, c’est inacceptable.
          Chaque enfant évolue et comprend à son propre rythme et la comparaison peut être stigmatisante.
          En plus 40 mn sans pause, c’est long pour une enfant aussi jeune !

          Si vous prenez un professeur de piano à domicile, normalement il intégrera le déchiffrage de la partition dans son cours avec la lecture des notes et des différents rythmes. Il saura s’adapter au niveau et à l’âge de l’enfant.
          La meilleure habitude à prendre est de lire les notes du morceau avant de commencer à jouer.
          Je sais d’expérience qu’il peut être contre productif de donner des pages de notes à lire à un enfant car il n’appliquera pas ses nouvelles connaissances au déchiffrage au piano.

          A bientôt

  • Bonjour merci pour votre article ,
    Ma fille a 12 ans et joue du piano depuis ses 5 ans elle a toujours travaillé son piano de manière très autonome . Depuis l entrée en 6 eme c est un peu compliqué … sa prof de piano ne se montre pas toujours compréhensive car elle sait que Lou-ann fait de la gym et que ça lui prend aussi pas mal de temps… ses semaine sont très rythmés .. voir chronométrée ….et malgres que ma fille travaille son piano il arrive régulièrement que sa prof se mettre dans tout ses états en disant à ma fille qu elle ne travaille pas assez ….
    Depuis quelques moi ma fille me dis en avoir marre , elle ne veut plus joué de classique et elle me dis avoir mal au ventre quand elle va en cours car elle ne sait jamais comment sera sa prof…
    Je lui ai proposer de changer de prof mais elle ne veut pas elle me dit que non que quand même elle la connaît depuis petite et que dans cette école de musique tt le monde est gentil avec elle … hors là ça devient conflictuel car sont papa est persuadé que si elle arrête elle n en fera plus du tout et qu elle va le regretter plus tard… il pense que c est une crise passagère car arrivant dans l adolescence elle n a pas grand chose qui la motive
    Sortit de son univers manga sa gym et son tél que nous limitons déjà à mort… je ne sait pas trop Comment Nous pouvons faire pour l accompagner au mieux .. moi j ai peur qu en insistant on la dégoûte … je voudrai lui trouver un professeur particulier … son père me dit que du coup elle ne pourra jamais finir son cursus .. et qu elle arrêtera totalement
    qu en pensez vous ?

    • Bonjour,

      Désolée pour ma réponse tardive.

      Je comprends votre problème :

      • faut-il intervenir de façon ferme
      • ou laisser la situation telle quelle (en espérant qu’elle ne se dégrade pas davantage…).

      Sincèrement quand je vous lis, je me dis qu’il faut intervenir.
      En effet, vous ne pouvez pas laisser votre fille avoir peur des réactions à l’emporte-pièce de sa prof au point d'”avoir mal au ventre quand elle va en cours”.

      Comme je le dis souvent aux parents, Ce n’est pas à l’enfant de s’adapter au professeur de piano, c’est l’inverse !
      Jouer de la musique, c’est un cadeau mais qui exige des efforts importants de la part de l’élève. Et ce n’est pas en le braquant qu’il travaillera mieux.
      Au contraire, il faut rentrer dans son monde et et lui proposer des solutions qui fassent sens pour lui.

      Ainsi, votre fille dit qu’elle en a marre de jouer du classique.
      C’est peut-être parce qu’elle ne se sent plus à sa place.
      Et qu’il est temps de passer à autre chose !

      C’est vrai que l’adolescence rime souvent avec l’arrêt du piano car comme tout est remis en question à cet âge, c’est la seule chose (qui coûte des efforts) que l’ado peut se permettre d’arrêter.
      Peut-être en sortant du cadre strict de l’école de musique, pourra-t-elle s’épanouir auprès d’un autre professeur…

      Elle doit être en fin de 1er cycle ou 2ème cycle.
      Suivre un cursus complet n’est utile que si elle veut devenir professionnelle ou “bon amateur”.

      Ceci n’est que mon avis.
      Je ne connais pas votre enfant ni son professeur actuel.

      J’espère vous avoir aidée un peu.

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