10 Conseils en Or pour Booster sa Motivation à Travailler son Piano Régulièrement

Booster sa motivation à travailler son piano régulièrement

Ah, ce conflit d’intérêt entre notre conscience et nos envies, parfois…

Vous savez quand après une journée d’intense labeur, vous arrivez devant votre piano et que vous vous dites :

NON, pas maintenant !
Je n’ai pas envie de travailler mon piano aujourd’hui !

Je suis trop fatigué(e) !

Je ferai mon piano plus tard.

Je vais me détendre maintenant.

Rien que l’idée de vous concentrer encore et de vous astreindre à une tâche supplémentaire vous rebute particulièrement.

Ce n’est pas grave si cela arrive de temps en temps !

Mais si votre plus grand rêve est de savoir bien jouer du piano, vous n’avez pas intérêt à opter pour cette solution trop souvent.

En effet c’est la régularité de votre pratique qui fera de vous un bon pianiste.

Alors que faire quand on est pas assez motivé ou trop fatigué pour travailler son piano ?

1. Ne vous inquiétez pas

Il est tout à fait normal d’avoir un coup de mou de temps en temps.

Même plusieurs fois dans l’année…
Même après plusieurs mois de pratique.

Cela ne veut pas dire que vous êtes démotivé pour la vie.

Nous ne sommes pas des machines.

Personne ne peut prétendre travailler son piano pendant des années sans vivre des moments de doute.

Par contre, si vous vous sentez épuisé physiquement ou émotionnellement sur une longue période, ne vous forcez pas et consultez un médecin.

La fatigue peut parfois se montrer insidieuse.

2. Arrêtez de trop réfléchir

allez de suite au piano

Allez tout de suite au piano !
Vous lirez cet article plus tard.

Le tout est de se lancer !
Commencez juste par jouer 5 minuscules minutes.

Moi, souvent une petite voix intérieure me souffle :
Oui, mais là, j’ai passé toute la journée à travailler au piano avec mes élèves, j’ai peut-être droit à une petite pause.” La majeure partie du temps, je ne l’écoute pas, j’y vais quand même.

Je ne le regrette jamais.
Même si je passe peu de temps au piano et que je n’avance pas forcément sur mes morceaux.

N’ attendez donc pas plus de 5 secondes entre le moment où votre cerveau émet l’idée de vous mettre au piano et le passage à l’action.

Sinon, vous allez commencer à hésiter et vos doutes risquent de l’emporter sur votre motivation.

C’est l’idée que Mel Robbins développe dans son livre La règle des 5 secondes. Je vous invite à le lire, il donne vraiment envie de passer à l’action.

3. Changez de vocabulaire

desserrez les freins

Avez-vous déjà essayé de conduire une voiture les freins serrés ?

Non ?

Quelle idée, allez-vous me dire…

Pourtant c’est ce que beaucoup d’entre nous font toute la journée sans même s’en rendre compte.

En effet, souvenez-vous la dernière fois que vous avez pensé à travailler votre piano.

Vous êtes-vous dit ? Les passages entre parenthèses sont facultatifs

  • Il faut (encore) que je fasse mon piano (en rentrant ce soir)
  • Je devrais faire du piano (mais j’ai vraiment pas envie)
  • (Zut !) Je dois (encore) travailler mon piano. (J’avais oublié)…

Là, cela ne donne pas l’impression que vous avez enclenché la première vitesse pour avancer mais plutôt que vous avez actionné le frein à main.

Rien de tel pour vous décourager à vous mettre au piano.

Et si vous remplaciez tout cela par

  • Je choisis de faire mon piano maintenant
  • Je décide de me mettre maintenant au piano
  • Super ! Je vais travailler mon piano ce soir

Rappelez-vous pourquoi vous avez commencé à faire du piano, repensez à votre objectif initial et allez-y !

C’est vous qui décidez, vous êtes le seul maître à bord.

Personne ne le fera à votre place.

4. Pensez résultat plutôt que rêve

résultat plutôt que rêve

On est tous pareils.

Si on fait du piano, c’est souvent parce-que l’on poursuit un rêve : 

  • Savoir bien jouer du piano
  • Se faire plaisir à tout moment
  • Etre capable de tout jouer mieux que les autres

Si on ferme les yeux, on imagine d’ailleurs facilement nos doigts qui filent sur le clavier.

Par contre, bizarrement dans le rêve, on ne voit pas

  • les heures de travail passées à répéter le dit morceau pour qu’il ressemble à quelque chose qui sonne
  • les moments d’énervement où on a l’impression qu’aujourd’hui rien ne va…
  • les jours où on pense que finalement le piano, c’est trop dur et peut-être pas fait pour nous

Donc poursuivre un rêve, dans l’absolu c’est très bien.

Mais pas assez concret.

Et la réalité a vite fait de nous rattraper au galop.

Pour garder sa motivation, il vaut mieux miser sur des objectifs et des résultats spécifiques.

Ainsi dites-vous plutôt :

Je veux savoir jouer tel morceau ( Méthode CALC ) d’ici 2 mois.

Ensuite listez toutes les étapes pour y arriver.

  • Partez du résultat final (semaine 8)
    Voyez-vous bien jouer (un peu comme dans votre rêve initial) le dit morceau.
  • Puis remontez à la semaine précédente (7). Où en étiez-vous ? A l’étude des nuances, au travail de mémorisation ?
  • Ensuite remontez toutes les semaines en listant toutes les étapes franchies

Ainsi vous avez votre plan de travail réalisé.

Toutefois, vous en conviendrez, c’est plus facile si on est accompagné.

5. Etablissez une routine

3 étapes d'une routine au piano

Pour progresser au piano, le mieux est de s’y mettre régulièrement.
Pour ne pas dire tous les jours !

Si vous avez du mal à être motivé tous les jours, la routine va vous sauver !!

Pourtant, personnellement, je déteste ce mot quand il est utilisé pour répondre à la question.

  • Comment, ça va ?
  • Rien de particulier, la routine…

Mais si on réfléchit bien.
La personne qui répond comme cela, c’est qu’elle n’a pas l’impression de devoir faire des efforts pour travailler et pour gérer son quotidien.

Tout roule !
Il n’y a pas de flux tendus.

Donc la solution est de faire la même chose au piano.

Se créer une routine efficace pour se mettre au piano sans que cela nous coûte et nous demande des efforts de motivation.

Afin que pour vous faire du piano devienne aussi naturel que se laver les dents après avoir mangé.

Comment s’y prendre ?

Pour créer une bonne routine qui tienne sur la durée, il vous faut :

  • un déclencheur. Quelque chose qui vous fait dire que c’est maintenant l’heure d’aller au piano, juste après une habitude déjà bien installée comme se laver les dents par exemple.
  • Une envie. Elle est rattachée à votre motivation initiale qui vous a fait démarrer avec entrain cette activité. Vous ne devriez jamais la perdre de vue.
  • Une récompense. Un satisfaction intense à se sentir progresser au piano peut suffire. Sinon, faites votre piano juste avant quelque chose qui vous apporte une gratification directe comme se plonger dans sa série préférée, se mettre à table..

Le tout est de commencer.

Résultat garanti !

6. Faites-en un moment sacré

Faites du piano tous les jours

Cela peut sembler évident pour quelqu’un qui démarre le piano.

Forcément on va tout faire pour travailler dans de bonnes conditions.

Mais ce n’est pas toujours aussi évident.

Car on est souvent rattrapé par le quotidien (obligations super-urgentes) et par notre environnement immédiat (famille, amis, voisins).

C’est important ! Donnez la priorité à ce moment au piano.

N’écoutez pas votre “petite voix” qui vous pousserait plutôt à faire quelque chose d’utile comme bricoler ou s’occuper du repassage…

Rien n’est plus utile que ce qui vous fait du bien.

C’est donc le moment de mettre votre téléphone en silencieux, de dire à votre conjoint de s’occuper des enfants et de vous installer confortablement devant votre piano.

Et laissez-vous aller au bonheur de jouer… Sans contraintes !

Ce moment quotidien au piano , transformez-le en rendez-vous avec vous même.

Sans penser à rien d’autre.

Ce qui m’amène au point suivant très important.

7. Rendez-vous la vie facile

Rendez-vous la pratique du piano facile

On en rêverait tous d’un piano comme celui-ci.

SAUF qu’il y a fort à parier :

  • que personne ne joue plus sur ce piano depuis longtemps,
  • qu’il ne sonne pas,
  • que c’est un piano déco

En effet, un piano ne peut pas cumuler plusieurs fonctions.

Imaginez le son métallique engendré par le miroir installé au niveau du barrage de la table d’harmonie.

Plus grave encore, imaginez les dégâts provoqués par l’installation de la table de bar au niveau de la table d’harmonie

C’est un piano recyclé, qui s’est perdu à force de convivialité.

Le piano ne doit pas non plus se transformer en meuble “oublié”

Je me souviens d’un séjour linguistique que j’ai fait dans une famille anglaise quand j’étais adolescente.

Mes parents avaient pris le soin de me choisir une famille qui disposait d’un piano.

J’ai cherché longtemps le piano…

Il était caché sous un amas de livres et d’objets divers.

Piano encombré

Je n’ai pas osé ranger jouer… J’étais démotivée !

Accordez à votre piano une vraie place dans votre vie appartement

Normalement, lorsque vous vous installez au piano, vous devez juste avoir à

  • ouvrir le couvercle du piano (il n’y en a pas sur les pianos ou claviers numériques portables)
  • vous asseoir à la bonne hauteur
  • Appuyer sur “on” sur un piano numérique
  • Jouer du piano

J’ai eu pendant quelques temps un élève qui, malgré de bonnes dispositions, ne progressait pas de façon continue.

Il avait du mieux qu’il pouvait, optimisé son espace dans sa chambre universitaire.

Mais il ne disposait pas d’emplacement fixe pour son clavier numérique.
Il l’avait donc glissé sous son lit.

Quand il souhaitait jouer, il le posait sur une étagère et jouait debout.

Donc à chaque fois qu’il souhaitait travailler son piano, il lui fallait

  • Vérifier qu’il n’y avait aucun obstacle au sol devant le lit (baskets, livres…)
  • Tirer sur le piano pour le faire glisser de dessous le lit
  • S’assurer que l’étagère n’était pas encombrée (ranger au besoin)
  • Attraper le piano (pas très lourd mais encombrant)
  • Le poser sur l’étagère
  • Brancher le clavier
  • Jouer du piano (debout)
  • Tout ranger ensuite

Ce qui expliquait son problème de tonicité des doigts, de mauvaise position des poignets et surtout pourquoi il ne jouait pas assez.

C’est un cas extrême, je pense…. Mais peut-être pas si rare que cela.

Plus vous optimisez votre environnement, plus ce sera facile pour vous de vous y mettre.

Et donc de rester motivé à travailler votre piano sur le long terme.

8. Mettez-vous dans le même état d’esprit que ce qui vous réussit

Le meilleur état d'esprit pour travailler son piano

Il y a forcément des choses que l’on réussit dans la vie.

C’est le moment de vous en inspirer.

Essayez de trouver cet élan qui vous transporte et mettez le en application au piano.

Si votre truc, c’est l’athlétisme .
Vous adorez les courses de fond qui vous permettent de tester votre endurance et de dépasser vos limites.

Considérez votre pratique quotidienne du piano comme un bon moyen de gagner en persévérance tout en améliorant votre jeu au piano.

De même si vous êtes bon en basket, et vous mettez plein de balles au panier.
Être capable d’être aussi précis demande une bonne dose de concentration.

Le piano requiert les mêmes capacités.

Ou encore, vous adorez cuisiner et suivre à la lettre les consignes, c’est une liste d’étapes qu’il vous faut pour travailler votre piano. Vous en trouverez quelques unes sur le blog.

Vous adorez danser, donc vous avez une bonne maîtrise du rythme et de l’espace, qualités qui sont requises aussi au piano.

9. Mesurez vos progrès

suivre ses progrès au piano

Commencez par établir un répertoire des pièces que vous maîtrisez.

Je vous en offre un que j’ai réalisé sur mesure pour vous (en cliquant ici) en téléchargement PDF.

Vous pouvez aussi faire une liste de tous les morceaux que vous rêvez de jouer.

Je vous encourage aussi à tenir un journal de votre progression au jour le jour et à noter toutes les attentes que vous avez par rapport à vos morceaux en cours.

Il n’est pas nécessaire de jouer beaucoup ni longtemps.

Mesurez le temps que vous passez au piano avec une application comme celle-ci.

Vous risquez d’être étonné !

10. Inspirez-vous du travail des autres

Moi, j’ai une solution radicale quand je manque de motivation pour me mettre au piano le soir.

Je vais sur YouTube écouter Tiffany Poon travailler son piano.

Tiffany est une jeune pianiste concertiste qui vit à New York aux Etats-Unis.
Dans son vlog, elle prend le temps de montrer les coulisses de sa vie de pianiste et filme notamment ses sessions de travail au piano.

Elle annote la majorité de ses vidéos avec des réflexions très pertinentes et parfois cocasses sur sa façon de jouer tel ou tel passage.

Dans cette vidéo, elle répète 24 fois la 2ème partie de la 3ème variation “Abegg” de Schumann. On la voit tour à tour dubitative, enthousiaste, fatiguée. Un peu comme nous au piano devant des difficultés.

Si vous parlez un peu anglais, vous allez adorer !


Je vous entends déjà penser tout haut :

“Mais moi, je n’ai pas le même niveau. C’est plutôt décourageant de se comparer à quelqu’un de haut niveau !”

Non, pas forcément. C’est au contraire encourageant de savoir que les concertistes, eux aussi, travaillent leur piano et répètent tout le temps les mêmes phrases.

Disons que c’est même inspirant et formateur.

Dans mon cas, le résultat est radical à chaque fois.
10 mn plus tard, je suis au piano à travailler (pour moi).

Dites moi en commentaires, quels sont vos trucs à vous ?

Je serai curieuse de savoir comment vous faites pour vous motiver à travailler votre piano au quotidien.

Partagez cet article avec vos amis si vous pensez que cet article peut les intéresser.

21 Commentaires

  • Bonjour,

    Vous êtes désarmante, même quand, comme vous nous le dites, l’été … les vacances… la chaleur…, autant de motifs pour parfois délaisser le piano, vous trouvez le temps pour nous transmettre un message … plein de malice ! Malice car vous savez trouver les mots et surtout cette “simplicité” qui font qu’on va lire votre message jusqu’au bout … même si un moment on jette un regard à la barre verticale de défilement et se dit “un vrai roman !”, … et le résultat est là, le piano vibre entre nos doigts ! Merci.
    Bien cordialement.

    • Bonjour,

      Merci à vous pour votre si gentil commentaire.
      J’avoue que je n’étais pas sûre de toucher beaucoup de personnes en cette période estivale… surtout avec un tel sujet “besogneux” !

      Bravo à vous de ne pas vous être perdu en cours de route dans ce long article.
      Et si en plus, le résultat est là ! Je suis la plus heureuse !

      Bien cordialement

  • Bonjour,
    J’apprécie particulièrement cette façon d’aborder un sujet plus ardu : conserver la motivation !
    Pourtant on veut vous lire jusqu’au bout, découvrir les astuces et les conseils que vous avez la gentillesse de nous prodiguer même en plein mois de juillet comme le précise le précédent commentateur .
    Personnellement, travailler le piano tous les jours, le soir est devenu un rituel pour moi et ma famille,
    Cela fait partie de mon planning quotidien (sauf cas de force majeure).
    Certes, certains soirs, la fatigue voudrait que j’y renonce et finalement non….. il manquerait quelque chose à la journée.
    Pas besoin de beaucoup me forcer , si on veut progresser, il n’y a que le travail.
    Merci à vous
    Bien cordialement

    • Bonjour,

      Un grand merci pour votre commentaire.

      Comme vous le dites, c’est un sujet ardu : la motivation pour travailler son piano.
      Je vais vous faire une confidence : j’ai failli ne pas écrire cet article !
      En effet, je voulais éviter de braquer les lecteurs avec un sujet qui fâche, surtout que j’utilise beaucoup l’impératif dans mes titres.

      Travailler le piano tous les jours est pourtant la meilleure solution pour progresser en douceur sans contraintes.
      Comme vous l’avez si bien compris !
      Merci pour votre témoignage et à très bientôt

      Bien cordialement

  • Encore un très grand merci pour vos conseils si “pointus” et surtout qui ciblent si précisément mes “freins” multiples : en lisant votre article, j’avais l’impression que vous étiez dans ma tête ! Et maintenant : “y’a pu ka”…!

    • Merci à vous Laurence !
      Vous m’avez bien fait rire…
      Comment cela, vous avez des freins multiples ?
      Rassurez-vous, vous n’êtes pas seule dans ce cas.
      Tout le monde (moi y compris) est freiné à un moment donné. Le tout est de s’en rendre compte et desserrer le frein avant de subir des dommages collatéraux…
      Bon courage, vous êtes sur la bonne voie !

  • Bonjour.
    Votre message est tombé à pic.
    Je me suis tout de suite mise au clavier pour 5 minutes et j’ai tenu plus de 5 minutes. Je recommencerais demain. Cela faisait deux ou trois semaines que je n’étais plus motivée. merci bien
    Nadine

    • Bonjour Nadine,
      Merci pour votre commentaire.
      Je suis ravie d’apprendre que vous êtes passée à l’action immédiatement !
      Bravo et continuez !

  • Bonjour Claudine,
    Je vous remercie pour votre message. Et je me réjouis de découvrir vos nouvelles astuces ! Je vais de temps en temps sur votre blog pour le plaisir de vous écouter. J’adore celui ci sur la motivation. Et, je mets en pratique certains de vos conseils. La régularité est mon principe et je me suis vu progresser. Ça me détend de jouer, ne serait-ce que pour faire des exercices. Mon seul souci est de trouver un nouveau morceau à jouer! J’ai du mal à quitter mon dernier travail, vu le temps que j’y passe. C’est vraiment génial de vous lire car c’est là que je trouve d’autres motivations. Encore merci.

    • Bonjour Fatiha,

      Un grand merci pour votre commentaire !

      Comme vous le dites si bien, il n’y a que le travail régulier qui permet de progresser au piano.
      C’est vrai aussi qu’il n’est pas toujours simple de laisser de côté un morceau pour passer à un autre (surtout quand on y a passé du temps).

      Toutefois même si l’étude d’une nouvelle pièce nécessite plus d’implication (ne serait-ce que pour le déchiffrage) c’est aussi comme cela qu’on avance et qu’on élargit son répertoire.

      A bientôt Fatiha !

  • Bonjour Claudine,
    enfin un message, je me languissais de vos conseils…
    Pour ma part, j’ai donc un P45 depuis octobre, je travaille le tome 1 de la méthode de C. Astié, qui me convient. Ma motivation vient du constat de mes progrès. Je me vois progresser et ça fait plaisir. J’arrive aux morceaux de la dernière partie, ils sont difficiles (pour moi) mais intéressants, et quand je rejoue les premiers, je constate mes progrès. Je pousse même le vice (c’est mon vice d’aimer le vice) à poser sur le pupitre mon étendage à linge (sans linge), qui s’accroche normalement à une fenêtre, à poser sur le plateau une feuille de papier et à jouer à l’aveugle. J’ai été surpris d’y arriver beaucoup mieux que je ne pensais. Et les effets se sentent ensuite quand je joue normalement, je me surprends à ne plus regarder les touches dans certains passages.
    Je ne joue pas tous les jours car j’ai le même problème que votre élève, un problème d’espace à optimiser. Moi, je suis obligé d’installer le clavier, avec le pied, de le brancher, etc. C’est vite fait mais rébarbatif. Si mon piano était tout installé, je jouerais sans doute tous les jours. Il m’arrive d’avoir envie mais de renoncer à cause de ça…
    A part ça, j’étais persuadé que New York était au Brésil…

    • Bonjour Jean-Yves,

      Comme je vous retrouve… Vous m’avez manqué aussi 😉

      Vous progressez plus depuis que vous avez un instrument chez vous. Cela n’a rien d’étonnant.
      Le progrès qui engendre l’aisance au clavier et donc le plaisir viennent avec la pratique !

      Si j’ai bien compris, vous suivez mes recommandations de ne plus regarder vos doigts et vous en avez ressenti les bienfaits. J’en suis ravie pour vous.

      Je savais en parlant de mon élève qui rangeait son piano sous son lit que certaines personnes se sentiraient concernées…
      L’essentiel est de faire du mieux qu’on peut !

      Oui ! Je confirme (???) : New-York n’est pas au Brésil 😉

      A bientôt

  • Bonjour Claudine,
    J’adore vous lire ! Car vous nous perduadez toujours que tout est fa-cile! Je suis accro à vos (très bons) conseils que j’essaie d’appliquer. Dont celui-ci qui est devenu une habitude dans ma soirée. Oui, vous avez tellement raison, la régularité, ça paie! Complètement novice à 47 ans, je me suis mise au piano il y a 2 ans, des cours de 40 minutes avec ma prof de piano chaque vendredi, et donc, pour qu’elle constate que je ne suis pas (trop) à la ramasse, j’ai pris cette habitude de m’y mettre tous les jours, parfois 30 minutes, parfois 10. Et…ça marche! Aujourd’hui, j’ai entamé le tome 2 de la méthode de C.Astié, c’est vous dire! Je partais de loin (de rien, devrais- je même dire!) mais c’est tellement chouette de constater le travail accompli et les automatismes qui ont fini par se déclencher! Sans compter que certains morceaux, répétés régulièrement, restent complètement mémorisés. Quelle récompense au vu du temps passé sur certains d’entre eux qui m’ont donné bien du fil à retordre. (Parfois même l’envie de me mettre aux maracas!)
    Merci pour vos mails au ton léger, toujours très agréables à lire, porteurs de judicieux conseils et de vos encouragements! Être encouragé, c’est la plus grande des motivations!

    • Bonjour Valérie,

      Merci pour vos compliments qui me font chaud au cœur.

      C’est vrai que je dis souvent que c’est facile le piano.

      C’est un peu “ma marque de fabrique” !
      Je me vois mal dire aux élèves qui se présentent à moi : “Vous allez voir le piano, c’est difficile, vous allez en baver plusieurs années et si vous ne travaillez pas dur, vous n’aurez que le résultat que vous méritez…”
      Quelle horreur !
      Imaginez un dentiste qui vous dit : “Préparez-vous à souffrir Madame !” avant même de commencer à s’occuper de vous. C’est la même chose.

      La pratique du piano est conditionnée par l’état d’esprit dans lequel on est quand on joue. Donc les progrès aussi, évidemment !

      Donc restez positive Valérie ! Continuez à travailler à votre rythme et vous allez progresser très vite (déjà le tome 2 d’Astié, c’est bien !)

  • Bonjour Claudine,
    Cela a été un vrai bonheur de vous lire,
    Merci pour votre enthousiasme, que cela fait du bien !

    Pour moi, jouer du piano est aussi vital et je suis heureuse d’avoir retrouvé l’usage de mes deux mains depuis mai, donc forcément le progrès est là, même s’il est certain que j’ai mes limites ( mon truc, je mets la date sur la partition au début de l’apprentissage)
    À présent je peux retravailler les passages rapides avec une oeuvre que j’aime beaucoup, il s’agit de la Czardas de Monti, et c’est vrai que je puise ma motivation en regardant le travail insensé et incessant des pianistes, c’est fabuleux et très encourageant.
    Mon temps de piano est variable mais jamais moins d’une demi-heure, jusqu’à 2 heures, j’ai repris les gammes, les exercices et ensuite je joue des petites mélodies de chansons avant “d’attaquer” les morceaux qui me tiennent à coeur.
    Voilà Claudine, pardonnez mon bavardage, mais, et je me répète, merci pour le temps que vous prenez pour nous rappeler les bonnes bases de travail.
    Bien cordialement
    Marie claire

    • Bonjour Marie Claire

      Désolée pour ma réponse tardive (vacances obligent…).
      Merci beaucoup pour votre chaleureux commentaire !

      Mettre la date sur la partition au début de l’apprentissage est un bon moyen, vous avez raison, de se mettre un peu la pression et de mesurer son avancement au fil du temps.
      Alors, vous aussi, vous regarder les grands pianistes sur YouTube 🙂
      Il faut dire qu’ils sont très inspirants…

      Czardas de Monti, c’est un morceau très sympa et plutôt compliqué quand on veut le jouer à la vitesse. Bravo, il faut continuer à s’accrocher !

      A bientôt et bon piano

  • Bonjour,
    Oh oui, quel plaisir de vous lire !!!

    Mais comment dire, j’ose à peine !
    Ma réponse est un peu tardive car j’avoue, j’ai un peu décroché … (certains évènements de ma vie m’ont un peu éloignés de mon rituel piano) mais à la lecture de votre mail, je me suis remise devant mon clavier avec la crainte de ne pas pouvoir me faire plaisir, les exercices d’abord puis des mélodies travaillées précédemment … Chic, je n’ai pas trop décroché et j’ai pris un immense plaisir, alors à la lumière de vous conseils et de votre enthousiasme communicatif, je vais reprendre régulièrement le piano.
    MERCI de vos conseils, de votre patience et de votre dévouement.
    Je me sens remotivée oui oui !!!
    Cordialement
    Janette

    • Bonjour Janette,

      Merci pour votre gentil commentaire qui m’a beaucoup touchée.
      J’espère que votre motivation aujourd’hui est toujours aussi grande qu’il y a une semaine.

      Comme je le dis dans l’article, il faut installer une routine. Comme cela, vous vous mettrez au piano par habitude tous les jours et à force vous progresserez de plus en plus tout en douceur.

      Sinon, le piano, c’est comme le vélo, on n’oublie jamais 😉

      Bon piano

  • Bonjour Claudine
    Au mois de juillet dernier vos conseils anti- flemme m’ont bien aidée.
    Cette fois je vous demande un conseil , un “truc” afin d’arrêter de m’emmêler les deux clés dans la tête, et avoir la main gauche par exemple qui joue une note de la main droite!!!!
    Bien à vous, Nadine

    • Bonjour Nadine,

      Merci pour votre commentaire.

      Je n’ai pas d’astuce “toute prête” pour arrêter de s’emmêler les deux clés dans la tête.

      Juste une simple remarque qui pourra peut-être vous aider.
      Le cerveau humain n’est pas conçu pour penser à deux choses différentes en même temps avec la même qualité.
      C’est un fait établi par les scientifiques.
      Donc il vous faut connaître parfaitement la main gauche pour pouvoir suivre librement la main droite qui chante la mélodie.
      Parce-que si vous êtes obligée de vous concentrer de la même façon sur les deux mains quand elles jouent ensemble, c’est là que cela devient difficile.

      Bon courage et bon piano !

  • En astuces de motivation générales, la technique du « je m’y mets 2 minutes, puis j’ai le droit d’arrêter » marche pas mal, aussi ! ???? Et oui, le fait de rendre accessible le piano c’est assez évident, mais très démotivant si on l’ignore !
    Quant à moi, la motivation principale pour me mettre au piano c’est soit l’envie de décompresser, justement, soit la motivation en vue d’un objectif à moyen/long terme ma pratique.
    PS : je ne vois pas les exemples de la partie 3 (sur ce qu’on se dit pour s’y mettre)

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